Nouveau rebondissement dans l’affaire Gérard Depardieu. Le vendredi 18 octobre, la cour d’appel de Paris a ordonné l’expertise des images incriminant le comédien.
Détails de la fameuse vidéo de Gérard Depardieu
En décembre dernier, France 2 diffusait un Complément d’enquête spécial sur Gérard Depardieu. Un reportage qui met en lumière des femmes accusant l’acteur d’agressions sexuelles. Suite à cela, la réputation du monstre sacré du cinéma français a pris un coup. Malgré tout, il n’a cessé de se défendre et de clamer son innocence.
Pour information, ce sont surtout des images prises en Corée du Nord il y a quelques années qui prêtent à débat depuis la diffusion du Complément d’enquête. Sur les images d'une petite fille à cheval, on entend Gérard Depardieu tenir des propos obscènes. “Si jamais il galope, elle jouit. C’est bien ma fifille, continue ! Tu vois, elle se gratte, là”, dit-il.
Selon la rédaction de Complément d'enquête et France Télévisions, ses propos visaient la fillette à cheval. Ce que réfute le clan Depardieu. Dénonçant un “montage frauduleux”, la famille du comédien s’est rapidement mise sur la défensive. “Ces propos ne désignaient pas une petite fille”, ont-ils affirmé.
La cour d’appel ordonne une expertise des images
Au grand dam de la famille Depardieu, l’huissier sollicité par France Télévisions pour visionner la séquence affirme que les propos de l’acteur visaient bel et bien la petite fille. “Au cours de cette séquence, je constate qu’à l’exception de la jeune fille, seuls des cavaliers d’apparence masculine entrent en premier plan des caméras”, a-t-il déclaré.
Alors que l’affaire bat son plein, la cour d’appel de Paris a demandé une expertise des images. En effet, la justice veut solliciter un expert pour une analyse des rushs en présence "des parties et de leurs conseils”.
D’après Télérama, l’expert en question aura la responsabilité de décrire “avec précision toutes les opérations de montage intervenues”. Cela permettra alors de dire “si les propos tenus par M. Depardieu dans cette séquence correspondent en temps et images à ceux réellement tenus lors des enregistrements en Corée du Nord”.