Dans son nouvel ouvrage, Sacrés monstres !, qui sort ce jeudi 3 octobre 2024 aux éditions Plon, Roselyne Bachelot revient sur les personnalités d'hommes politiques importants. Elle y parle notamment de Charles de Gaulle, Nicolas Sarkozy ou encore de Jean-Luc Mélenchon. Et comme à l’accoutumée, l’ex-ministre de la Culture, connue pour son franc-parler, y révèle des informations inattendues.  

Retirée de la vie politique depuis quelques années, l’ex-députée européenne n'en reste pas moins présente sur la scène médiatique. Et la sociétaire incontournable des Grosses Têtes était l’invitée d’Anne-Élisabeth Lemoine dans C à vous, ce mercredi 2 octobre 2024. Au cours de l’entretien, elle a raconté une drôle d’anecdote sur Jacques Chirac qui a laissé ses interlocuteurs sans voix.

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Roselyne Bachelot @ DR

Roselyne Bachelot balance sur Jacques Chirac

Médecin de formation, la femme politique a été nommée ministre à quatre reprises sous trois présidents différents. Lors du mandat de Nicolas Sarkozy, l’ancienne compagne de Jacques Bachelot avait notamment pris la tête du ministère de la Santé et des Sports, puis celui des Solidarités et de la Cohésion sociale.

Outre le chef de l’État Emmanuel Macron, Roselyne Bachelot a aussi côtoyé Jacques Chirac. En effet, elle a fait partie des membres du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Et face à Anne-Élisabeth Lemoine et ses chroniqueurs de C à vous, l’invitée a évoqué l’affaire du sonotone.

Pour rappel, Roselyne Bachelot révélait sur les ondes de RTL en novembre 2003 que le mari de Bernadette Chirac était équipé d’un appareil auditif. L’affaire a ensuite été évoquée au Conseil des ministres. "J’ai giflé Chirac à cette occasion", a-t-elle alors confié dans C à vous. Et de corriger dans la foulée : "Une petite tape".

Au Conseil des ministres, juste avant il me dit : 'Tu sais, j’ai juste un pansement dans les oreilles'. Je lui dis : 'Jacques, arrête de dire des conneries.

Une affaire qui lui a coûté sa place au sein du gouvernement

Cette révélation de Roselyne Bachelot au micro de Jean-Michel Aphatie sur RTL n’a pas été sans conséquence. Et pour cause, Jacques Chirac devait se présenter pour un troisième mandat. Ses problèmes auditifs ne devaient ainsi pas s'ébruiter.  

Je pense que c’est cette histoire qui m’a coûté mon poste. Il y avait une stratégie développée à la fois par Bernadette Chirac et par Claude Chirac pour présenter Jacques Chirac comme susceptible de concourir pour un troisième mandat.

Jacques Chirac a ensuite été victime d’un AVC. Et il ne pouvait plus se lancer dans la course à l’Élysée.