Faut-il mettre fin au confinement qui touche la France ? Alors que le président de la République, Emmanuel Macron, a acté la date du 11 mai 2020, le sujet fait encore débat, dans la sphère politique, mais aussi médiatique. A l'antenne de BFMTV, Christophe Barbier s'est à nouveau fait le chantre d'une réouverture rapide du pays. Une posture qu'il assume sans complexe.
Christophe Barbier accusé de grossophobie
L'éditorialiste phare de la chaîne avait déjà fait parler de lui le 25 février dernier, avec une sortie très remarquée sur les personnes âgées.
Jusqu’où pour protéger la population on prend le risque d’une crise économique Mais à un moment donné pour sauver quelques vies de personnes très âgées, on va mettre au chômage quelques milliers de gens ?
interrogeait alors Christophe Barbier. Près de deux mois plus tard, l'ancien directeur de la rédaction de l'Express est allé encore plus loin. Ce jeudi 23 avril 2020, il a ainsi battu en brèche l'hypothèse d'une protection renforcée pour les personnes fragiles. Si certaines personnes sont empêchées de travailler, ce serait selon lui de la discrimination. Pour appuyer son propos, il tient alors des déclarations qui font polémique.
Il y a quelque chose qui m’a frappé, quand le professeur Salomon fait son point, il y a des interprètes en langue des signes à côté, et deux dames qui sont d’évidence en surpoids, elles viennent travailler tous les soirs, elles sont en première ou en seconde ligne... Elles ont le droit de travailler.
Après cette séquence remarquée sur les réseaux sociaux, Christophe Barbier s'est retrouvé accusé de grossophobie. Plusieurs internautes n'hésitent pas à signaler la séquence au CSA.
D'autres utilisateurs de Twitter ont ressorti une vidéo publiée 10 ans plus tôt. A l'époque, Christophe Barbier estimait que les obèses devaient payer deux places dans un avion s'ils étaient responsables de leur obésité.
Ce vendredi 24 avril 2020, Christophe Barbier a présenté des excuses, parlant de propos "maladroits". Pas sûr que cela suffise.