Connue pour être chroniqueuse sur C8 dans C’est que de la télé, Émilie Lopez ne cache pas sa préférence pour les femmes. L’ancienne rédactrice en chef de Touche pas à mon Poste est revenue sur l’homophobie dont elle est victime.
C’est à nos confrères de 20minutes.fr qu’elle a bien voulu se confier sur son cyberharcèlement. Elle affirme que cela à empiré avec le temps, allant même jusqu’à recevoir des menaces de mort.
À chaque fois que je suis sur le plateau de TPMP ou de CQDLT et que je parle de ma compagne, de notre relation, j'ai systématiquement droit le soir en rentrant chez moi à des messages d'insultes sur les réseaux sociaux. Tout ça s'est amplifié il y a un an et demi. Les messages un peu relous ont laissé place à des insultes, de plus en plus graves, puis dernièrement à des menaces de mort.
Des anecdotes à peine croyables
Émilie Lopez ne s’est pas arrêtée là. Elle a raconté plus en détail le genre de message qu’elle pouvait recevoir.
Ces derniers mois, c'est allé crescendo avec des messages terrifiants. J'ai reçu un jour une vidéo d'un garçon en train de se masturber, qui me disait « Tu vas voir je vais te la mettre profond quand je vais arriver devant le studio ». Puis en octobre dernier, un mec sur Instagram m'a conseillé « d'aller me suicider », et s'en est pris à ma compagne. Cet individu s'exprimait avec sa véritable identité, et avec une vraie photo de profil, et ça m'a vraiment fait flipper ! Je me suis rendu compte que tout ça était bien réel, et j'ai décidé d'aller porter plainte, pour la première fois. En avril, j'ai reçu de nouvelles menaces de mort, que j'ai prises très au sérieux. Je suis allée porter plainte, pour la seconde fois.
La jolie brune a ajouté que sa manière de vivre avait changé depuis les menaces reçues.
Tout ce qui s'est passé ces derniers mois a laissé a eu un impact sur ma vie au quotidien... Quand je vais au boulot ou quand je sors le soir des studios de C8, je regarde toujours derrière moi et, d'une manière générale, je prends davantage de précautions lorsque je me déplace. Je vis avec cette angoisse permanente que quelqu'un s'en prenne un jour à moi. Mais je ne vais pas changer pour autant !