C’est une nouvelle émission proposée par TF1 qui a été diffusée le 11 décembre 2020 pour la première fois. District Z est un jeu mettant en scène des candidats qui doivent réussir des épreuves physiques dans un laps de temps imparti et avec le plus souvent des contraintes, comme des zombies leur courant après.
Les premières diffusions ont été un franc succès. Mais voilà, d’aucuns ont accusé l’émission produite par Arthur de carrément plagier Fort Boyard, émission de divertissement présentée sur France 2 depuis des années. Des internautes s’étaient ainsi émus sur les réseaux sociaux des très grandes similitudes entre les deux émissions.
Une mise en demeure pour plagiat
Ils ne sont pas les seuls à avoir vu ces ressemblances puisque la boîte de production de Fort Boyard, Adventure Line Productions, a adressé une mise en demeure à Satisfaction TV Agency, la boîte de production de District Z. L’intitulé de la mise en demeure est "violations de format", prouvant bien qu’Aventures Lines est persuadé de l’existence du plagiat.
Satisfaction TV Agency a mené une analyse des messages sur Twitter critiquant District Z. Et leur conclusion est claire, l’émission aurait été victime d’un :
Dénigrement, une manipulation et un sabotage par le biais de comptes créés de toutes pièces afin de mettre en scène un phénomène de foule, influencer la perception des utilisateurs et écorner l’image de District Z.
"Au lieu de se réjouir, on cherche la petite bête"
Jusque-là, Arthur, à la tête de la boîte de production Satisfaction TV Agency, n’avait pas réagi jusque-là. Dans les colonnes de TV Mag, il a tenu à clarifier son point de vue sur cette polémique :
Le problème de District Z, c’est que c’est un énorme succès. C’est une très grosse production, une création française qui emploie plus de 350 personnes et, au lieu de se réjouir, on cherche la petite bête.
Arthur est plutôt habitué à être sous le feu des critiques :
En trente ans de carrière, je n’ai pas souvenir d’avoir lancé une émission sans que l’on m’accuse de copier.
L'animateur préfère donc ne pas écouter les critiques et poursuivre avec District Z et la production de la saison 2 :
Je ne suis pas inquiet, ce sont deux formats distincts. Ce n’est pas parce qu’il y a une vague de 500 haters sur les réseaux sociaux que cela reflète la réalité face aux 5 millions de téléspectateurs qui eux se sont éclatés devant l’émission.