Grande favorite de l'Eurovision, l'Israélienne Netta Barzilai a remporté sans grand surprise la 63e édition de l'émission le week-end dernier à Lisbonne. Toutefois, la chanteuse ne s'imaginait sans doute pas se retrouver au milieu d'un incident international.
Le conflit palestinien au coeur des désaccords
L'Islande pourrait bien décider de ne pas se rendre dans le pays de l'an prochain. En effet, une pétition circule dans le pays. Elle a déjà recueilli plus de 22.000 signatures. Ses signataires appellent au boycott de l'événement.
Après les violations des droits humains perpétrées par Israël envers la nation palestinienne, il ne serait pas éthique de participer à une compétition aussi glamour qu’est l’Eurovision.
Cette pétition est adressée à la chaîne publique RÚV. Celle-ci a déjà organisé une première réunion rapidement. Une autre serait prévue en juin.
Néanmoins, rien ne garantit encore que ce soit Israël qui organise la 64e édition de l'Eurovision en 2019. Le pays vainqueur a seulement la priorité pour organiser le concours suivant. Il ne s'agit pas d'une obligation. L'Islande qui participe à l'Eurovision depuis 1986 s'est rendue à l'édition organisée par Israël en 1999.
La ville de Jérusalem déjà évoquée pour accueillir l'épreuve se retrouve au cœur d'une autre polémique. Effectivement, le ministre de la Santé, l’ultra-othodoxe Yaakov Litzman, a demandé à Benjamin Netanyahou de trouver une autre ville. La raison ? Le respect du shabbat.