Après Canal+ et TMC, Hugo Clément sera de retour sur nos petits écrans à la rentrée prochaine, sur France 2. Ainsi, le journaliste s'est récemment envolé pour l'Australie, le temps d'un reportage. Malheureusement, cela ne se déroule pas comme prévu. En effet, le futur papa et son équipe ont été arrêtés, ce lundi 22 juillet, par les forces de l'ordre.
L'agence Reuters a ainsi expliqué :
Les journalistes français filmaient deux manifestants bloquant l'accès à Abbot Point, d'où le groupe Adani Enterprises compte exporter le charbon de la mine.
"Nous les filmions lorsque les policiers sont venus nous arrêter, sans motif"
Remis en liberté sous caution, Hugo Clément n'a pas tardé à sortir de son silence. Le compagnon d'Alexandra Rosenfeld s'est exprimé sur Instagram, où il a partagé des photos de son arrestation. Le journaliste a également indiqué en légende :
Ce matin, @clement_brelet, Victor, Guillaume et moi-même avons été arrêtés et placés en détention pendant 7 heures par la police australienne. Nous filmions pour @francetelevisions une action de blocage d’un port de charbon par un groupe de militants écologistes. Ces activistes s’opposent à la construction de l’une des plus grandes mines de charbon de l’histoire dans l’état du Queensland. Selon eux et de nombreux scientifiques, cette mine est une menace supplémentaire pour la grande barrière de corail, déjà fragilisée par le changement climatique. 50% des coraux de ce site exceptionnel sont morts ces 30 dernières années et ils pourraient avoir totalement disparu d’ici 2050. Ce matin, des militantes se sont donc enchaînées près des rails pour bloquer l’exportation du charbon durant quelques heures.
Le journaliste continue :
Nous les filmions lorsque les policiers sont venus nous arrêter, sans motif. Clément a même été menotté. Nous avons été remis en liberté à condition de ne plus nous approcher des sites appartenant à l’industrie du charbon. Cette intimidation ne nous empêchera pas de continuer à enquêter sur les dangers qui menacent la grande barrière de corail et les océans.
Hugo Clément ne compte donc pas renoncer à son tournage, et ce même s'il devra comparaître devant un tribunal du Queensland début septembre.