Top Chef a vu le jour en 2006 sur la chaîne américaine câblée Bravo. L’émission a rencontré un énorme succès et le concept a ensuite été repris dans de nombreux pays. Depuis 2010, la version française cartonne sur la sixième chaîne. C’est donc tout naturellement qu’une quinzième saison est en cours de préparation pour 2024, pour le plus grand plaisir des fans du programme.
En attendant de découvrir l’identité des nouveaux candidats en lice, les téléspectateurs peuvent suivre la neuvième saison d’Objectif Top Chef, qui consiste à trouver la recrue qui rejoindra automatiquement la brigade de Philippe Etchebest lors du célèbre concours culinaire.
Et en treize ans de diffusion, de nombreux chefs ont accepté de faire partie du jury. Tels que Christian Constant, Ghislaine Arabian ou bien Thierry Marx, tous jurés des saisons 1 à 5. Quant à Jean-François Piège, également présent depuis la première saison, il rendra son tablier cinq ans plus tard, en 2019.
Jena-François Piège déçu de l’évolution de l’évolution de Top Chef ?
Reçu dans Le Buzz TV de TV Magazine ce mardi 12 septembre, le chef originaire de Valence, dans la Drôme, a d’abord été invité à parler de son nouveau livre, Zéro gaspi. Un ouvrage qui vient de paraître, dans lequel il donne ses bons conseils pour réduire le gaspillage alimentaire et ainsi, faire des économies.
Jean-François Piège a ensuite évoqué ses années passées en tant que juré de Top Chef, expliquant qu’il avait été "dans le salon des gens pendant dix années à 20h30, une fois par semaine, pendant quatorze semaines". Un passage à l'antenne qui, comme il l'a toujours admis, a eu un impact considérable sur sa carrière de chef renommé.
Cependant, il a émis quelques réserves quant à la tournure qu’a pris l’émission qui l’a révélé au grand public, qui selon lui, a bien changé depuis son départ : "J’ai jamais fait du spectacle. J’ai toujours fait de la cuisine à la télé. Nous, on a commencé cette aventure, l’émission n’existait pas", a-t-il déclaré. Et de préciser :
On est arrivé, les candidats ne savaient pas ce qu'ils allaient vivre et moi non plus. Donc on a vécu des saisons qui ont, sur les dix premières, évolué avec le temps parce que l'habitude, la connaissance...
Une époque qui lui a paru bien plus authentique pour mieux faire rayonner le savoir-faire français :
Moi, je préférais un petit peu ces débuts parce qu'il y avait un peu plus de candeur qu'aujourd'hui. Ça devient un peu plus un endroit où on vient se montrer.
Une décision prise au bon moment
Lancé dans ses déclarations, Jean-François Piège a fait savoir qu’il avait "une préférence pour les débuts, pour cette candeur où on faisait de la cuisine et cette cuisine était filmée". Il a également déploré le côté show des dernières éditions, qui aurait pris le pas sur la mise en avant des talents de la profession :
Ce n’est pas surjoué. Mais on sait que c'est un endroit où on vient se montrer. Moi j'aime bien l'idée que quand on va au restaurant, on vient manger, quand on regarde une émission de cuisine, on regarde la cuisine et on ne regarde pas du spectacle.
Pour finir, le propriétaire de l’établissement Le Grand Restaurant, dans le VIIIème arrondissement de la capitale, a toutefois tenu à insister sur le fait qu’il ne portait pas de jugement sur cette évolution.
Il y a quelques jours, au micro d’Europe 1, Jean-François Piège est revenu sur son départ, justifié par un emploi du temps surchargé :
J'ai aujourd'hui huit restaurants. Quand j'ai commencé, j'en avais qu'un. À un moment donné, j'ai fait des restaurants, j'ai fait des livres, et il fallait bien choisir entre toutes ces activités-là. Et c'est vrai que Top Chef, c'est chronophage.
Un avis partagé par Hélène Darroze, qui a avoué en juillet dernier dans le podcast Femme actuelle, qu’elle songeait souvent à quitter le navire. En témoigne sa présence épisodique lors de la dernière saison de Top Chef, au cours de laquelle elle a néanmoins eu un coup de cœur pour Danny Khezzar, finaliste malheureux.
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