Koh-Lanta et son univers impitoyable. Alors que la célèbre émission de TF1 a récemment dévoilé une nouvelle surprise pour la prochaine saison, il est utile de souligner que participer à l'aventure n'est pas vraiment une partie de plaisir. Jessica Joulié, candidate en 2008, se charge de remettre les pendules à l'heure.
Jessica Joulié, les kilos et les infections
Comme l'expliquait il y a quelques semaines une autre candidate, si Koh-Lanta a des psychologues, ceux-ci ne suffisent pas toujours. A l'époque, en 2008, Jessica Joulié s'envole pour les Philippines. La jeune femme qui était âgée de 20 ans et étudiante en communication aura finalement été éliminée après 12 jours de compétition. Plus de 10 ans après, devenue maman, elle regarde cette période de sa vie sans regrets dans une interview à TVMag.
Je pensais que je ne souffrirais pas de la faim étant donné mon petit gabarit et, finalement, c'était moi qui étais la plus affamée. J'ai souffert mentalement et physiquement des conditions climatiques, notamment lorsqu'il se mettait à pleuvoir et à faire froid. Les nuits avaient été particulièrement compliquées.
Finalement, c'est Jessica Joulié elle-même qui aurait demandé à ses coéquipiers de l'éliminer.
Lors du douzième jour, j'avais demandé à mes coéquipiers de me sortir au conseil pour préserver ma santé.
Un choix qui était sans doute celui de la raison pour Jessica Joulié. Elle explique avoir eu besoin de plusieurs années pour se remettre de son expérience à Koh-Lanta.
À mon retour en France, je ne faisais plus que 38 kilos, j'en avais perdu six aux Philippines. J'étais tellement mal que j'avais dû être transportée aux urgences. Je souffrais d'une grosse infection au niveau du foie et de l'estomac. Les complications ont duré plusieurs années.
Un retour ? C'est sans elle !
Et alors que l'émission adore faire revenir d'anciens participants, il ne faut pas compter sur elle.
Cela m'arrive de rêver la nuit que je refais Koh-Lanta, mais en réalité, ce n'est pas mon souhait d'y retourner. Parce que je n'ai pas envie de revivre les problèmes de santé que j'ai connue il y a douze ans ni être confrontée aux réactions négatives des réseaux sociaux. Mais aussi parce que je suis maman désormais et que je me vois mal m'éloigner de ma fille de deux ans.
Difficile de ne pas être d'accord avec elle !