Vous pensiez sans doute en avoir fini avec la polémique liée à la candidate de Miss Auvergne. Souvenez-vous, Amandine Billoux, candidate à l’élection de Miss Auvergne, avait affirmé avoir été éliminée en raison de son poids. Sûre de son fait, la candidate s'était même rendue sur les plateaux de télévision pour se faire entendre.
Face à la polémique grandissante, la présidente du comité Miss France, Sylvie Tellier avait alors défendu l'organisation, assurant qu'il n’y avait "aucune sélection sur le poids". Mais c'était sans compter sur Laïla Malhomme, ancienne organisatrice de l'élection locale Miss Volcans d'Auvergne, qui vient de relancer le débat.
Grossophobie chez le comité Miss France ?
En effet, c'est dans les colonnes du quotidien auvergnat La Montagne que Laïla Malhomme a décidé de dénoncer des "critères officieux" :
Il y a des critères officieux qui sont donnés aux délégués de région. J'en suis certaine. En aucun cas le tour de taille n'est un critère officiel. Cela ne rentre pas dans mes critères moraux. Je ne fais pas espérer les jeunes filles pour qu'on leur dise non à la porte de l'élection régionale.
souligne-t-elle avant d'annoncer son départ du comité Miss France.
L'ancienne organisatrice de l'élection locale dénonce également l'hypocrisie du système :
D'un côté on a une Miss France 2019, Vaimalama Chaves, qui combat la grossophobie parce qu'elle en a souffert, et de l'autre, on ne laisse pas participer une fille élue par le public qui s'accepte et qui fait une taille 42.
On attend désormais la réponse du comité Miss France.