Que s’est-il passé le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet ? Ce jour-là, le petit Émile Soleil échappait à la vigilance de ses grands-parents maternels. Malgré les recherches effectuées dans les jours suivant sa disparition, le petit garçon demeurait introuvable.
Nouveau rebondissement dans l'affaire
Alors que des ossements du petit garçon ont été découverts par une randonneuse en mars 2024, l’enquête se poursuit. Une enquête qui a récemment connu un nouveau rebondissement. En effet, les grands-parents maternels du petit Émile, ainsi que l’un de ses oncles et l’une de ses tantes, ont été placés en garde à vue.
Alors qu’ils étaient interrogés par les enquêteurs, on apprenait que le prêtre qui a baptisé le petit Émile s’était donné la mort. Toutefois, le procureur a estimé qu’il n’y avait "pas de lien entre ce prêtre et cette affaire".
Le mystère autour de cette terrible affaire demeure entier. Si les gardes à vue des grands-parents, de l’oncle et de la tante du petit garçon ont depuis été levées, de nombreuses questions restent sans réponse.
"Une colère noire"
Ce samedi 29 mars 2025, les équipes de C L’Hebdo sont revenues sur cette affaire. Elles recevaient pour l’occasion les journalistes Ronan Folgoas du Parisien et Arthur Herlin de Paris-Match. Aurélie Casse a notamment demandé à ses invités si le prêtre "avait déjà dit qu'il soupçonnait le grand-père ?".
Ce à quoi Arthur Herlin a répondu : "Oui. (…) Dès le début, il m'a expliqué que Philippe pouvait être quelqu'un de ferme, voire un peu agressif avec ses enfants, qu'il l'avait déjà surpris en train de mettre une fessée violente à l'un d'eux. S'il me l'a dit, je pense qu'il en a parlé à un paroissien ou à une personne de confiance, et Philippe l'a su. Ayant appris aussi que le Père m’avait accueilli et avait donné une photo à Paris Match, ça a provoqué sa colère. Une colère noire. Il l'a insulté de tous les noms, il lui a dit qu'il ne le reverrait plus et qu'il ferait tout pour le renvoyer de la paroisse, ce qu'il a réussi à faire en septembre."
Il a ajouté :
Après sa mise à l'écart, (…) il n’avait pas de raisons concrètes pour cette mise à pied. L’évêque ne l'a même jamais reçu. Cela lui faisait énormément de mal, car il avait célébré la messe du baptême d’Émile, le mariage de Marie et Colomban, il était dans cette paroisse depuis vingt ans. (…) Il ne savait plus vers qui se tourner, il me l’a dit en janvier dernier. Il commençait même à s'inquiéter de ne plus pouvoir célébrer la messe dans sa région d'origine, dans le Nord.