Ils ont formé l'un des duos les plus célèbres, mais également des plus redoutés, de l'émission On n'est pas couché. Eric Naulleau et Eric Zemmour ont fait trembler les invités de Laurent Ruquier de 2007 à 2011. Un duo qui a incontestablement défrayé la chronique.
Invité d'Evelyne Thomas sur Non Stop People, Eric Naulleau est revenu sur son binôme avec Eric Zemmour.
"Le couple Zemmour et Naulleau s'est formé sur le plateau même"
Un binôme qui s'est formé devant les yeux des téléspectateurs. En effet, le chroniqueur avoue qu'il n'avait jamais vu son collègue avant sa rencontre sur le plateau d'On n'est pas couché.
Eric Naulleau se souvient :
Le couple Zemmour et Naulleau s'est formé sur le plateau même (...) Ensuite, il y a plusieurs évolutions. On était censé incarner un pôle de droite et un pôle de gauche qui s'opposent. On a bien compris - sans se le dire - que c'était quand même plus intéressant de se liguer contre l'invité - c'est-à-dire de l'attaquer un à droite, un à gauche.
Une stratégie qui a été payante. En effet, le chroniqueur continue :
Humainement, je me suis tout de suite très bien entendu avec lui. Il y a eu une amitié immédiate, une estime réciproque. On a des choses à se dire.
Autant dire que Laurent Ruquier a vu juste en associant les deux hommes... à tel point que ces derniers ont vu leur rôle évoluer dans l'émission :
Et puis ensuite, j'ai demandé à Laurent Ruquier pourquoi on ne commencerait pas l'émission, parce qu'au début, on intervenait en milieu d'émission. Ca a changé un peu la chose parce que tout d'un coup, on s'est frotté à tous les invités. Ça a changé un peu la couleur de l'émission. Et surtout, sans le préméditer, on a un peu réinventé la chronique, car il n'y avait pas de chronique à charge.
Et d'expliquer :
Auparavant, on n'était pas censé faire de la critique, on était censé faire de la promotion.
Eric Naulleau ne regrette rien
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le duo n'était pas toujours tendre avec les invités présents sur le plateau. Mais Eric Naulleau ne regrette rien. D'ailleurs, il confie :
Je pense que si vous revoyez l'intégralité des émissions, vous verriez que j'ai passé 75% de mon temps à dire du bien de ce qui m'était proposé.
Et d'ajouter :
Après, il y avait quelque chose de pervers dans le dispositif (...) C'est d'opposer à des gens qui sont plutôt des tenants de la grande littérature (...) des romans qui ne valaient pas un clou.
Voilà qui devrait ravir leurs anciens invités !