Après avoir entendu Philippe Etchebest tonner sur tous les plateaux de télévision à ce sujet, on a bien compris que les restaurateurs avaient tous été durement touchés par la crise du Covid-19.

Si certains ont pu compter sur les aides de l’État, d’autres, hélas pour eux, avaient ouvert trop peu de temps avant la crise pour pouvoir apporter des documents prouvant leur perte de chiffre d’affaires à l’État.

"Ça devient compliqué"

Et c’est le cas de Samuel Albert, le grand gagnant de Top Chef 2019. Il a ouvert son établissement, Les Petits Prés, à Angers juste avant la pandémie. Grand mal lui en a pris puisque le voilà désormais avec des finances au plus bas.

C’est en tout cas ce qu’il a confié à Ouest France venu lui rendre visite :

Après deux ans de crise et plusieurs mois de fermeture sans toucher les aides de l'État, ça devient compliqué. J'ai 16 000 euros de loyer mensuel que j'ai dû payer pendant huit mois sans pouvoir ouvrir, et la vente à emporter n'a clairement pas suffi. Vous faites le calcul. J'ai trente salariés pour trente jours dans le mois. Chaque jour, je dois dégager de l'argent pour rémunérer un salarié.

Samuel Albert toujours optimiste

Pourtant, Samuel Albert a tout fait bien. Vacciné dès que possible, il a fait de la pédagogie pour tenter de convaincre l’ensemble de ses employés de faire de même. Seulement voilà, deux d’entre eux s’y refusent obstinément :

J'y perds deux postes clés, un barman et une pâtissière. Ce n'est pas avec plaisir.

Car dès le 1er septembre, il sera obligé de réclamer le pass sanitaire à ses employés et si ces derniers ne lui présentent pas, de les licencier.

 Le juré de Top Chef @M6
Le juré de Top Chef @M6

Mais un licenciement a des coûts et pas sûr que Samuel Albert pourra se le permettre au vu de sa situation compliquée. Le jeune chef ne perd pourtant pas espoir. Il compte "s'en sortir par force de travail et sans les aides de l’État". On lui souhaite bon courage !