Salut mes boeufs bourguignons ! Voici venue la 10e semaine de Top Chef et l'étau se resserre, plus le temps de niaiser pour les candidats encore en lice.
Cette semaine, ils doivent réaliser en individuel deux sauces avec deux textures différentes pour le chef Arnaud Donckele. Puis c'est la fameuse épreuve de la boîte noire, cette fois, en équipes avec deux chefs pour chaque équipe. Les notes de l'épisode 9 où Sarah a fait manger des fourmis à une ministre sont dispos ici.
Chauffe Marcel !
Pierre Chomet : 8/10
Le chef invité Arnaud Donckele annonce d’entrée de jeu qu’il va être plus dur avec Pierre qu’avec les autres candidats car il a bossé avec lui. Déjà qu’il avait du mal à s’en sortir tout seul, le pauvre Pierrot sue déjà d’angoisse.
Pour contrecarrer les mauvaises ondes, le cuistot ressort le mot le plus marrant de la gastronomie française : "barigoule". Il le répète ensuite comme un mantra, ce qui lui permet de remporter l’épreuve haut la main et de se qualifier !
Bruno Aubin : 8/10
Il faut que je prouve que j’ai ma place dans la brigade bleue.
Dit le cuistot à peine entré sur le plateau. En tout cas, t’as ta place réservée à mon mariage, Bruno. Devant le maire, à côté de moi.
Mais bon, ça attendra encore un peu, vu qu’il se qualifie lors de la deuxième épreuve et passe donc en 11e semaine !
Mohamed Cheikh : 6,5/10
"J’ai fait ce qu’on appelle un jus de roche" dit Mohamed à un chef trois étoiles qui doit savoir ce que c’est un jus de roche depuis la mort du Christ au moins. C’est râpé pour la Mo qui part en deuxième épreuve :
J’aurais dû m’entraîner à manger des plats dans le noir avant de venir. (…) J’aurais dû fermer ma gueule.
Une dégringolade rapide dans l’estime de soi du chef qui entraîne toute son équipe dans une mauvaise direction. Fort heureusement, ce n’est que sur un élément de l’assiette. Mohamed se qualifie donc quand même !
Arnaud Baptiste : 6/10
Une épreuve de sauces pour Arnaud, c’est finalement comme une épreuve de tirs au but pour Cristiano Ronaldo. Comment pourrait-il la rater, lui qui se vante depuis le début d’être un maître saucier ?
Eh bien en arrivant deuxième, tout simplement, alors il n’y a qu’une place qualificative. En dernière chance, Arnaud renoue avec son amour des jeux de mots, la moustache qui frise et l’oeil qui pétille :
J’utilise ça pour mon panel.
En étalant… son panais. Il est coup de coeur du jury. Mais pour sa cuisine, pas son humour hein.
Matthias Marc : 2/10
Blablabla "La sauce c’est un truc que je maîtrise" blablabla "Ce terroir qui m’a bercé durant mon enfance" blablabla "Je pense que ma sauce a toutes les chances de se qualifier" blablabla Matthias viré dès le visuel de la première épreuve. On est passé à ça de le voir partir en dernière chance mais il reste. Encore.
Baptiste Trudel : 3,5/10
On veut pas médire mais on est à peu près sûrs que la calvitie de Baptiste progresse au fil des épreuves. Après une remontrance de Paul Pairet sur l’absence de textures dans ses sauces, Baptiste lance une idée au pif, regarde du coin de l’oeil son chef et, le voyant approbateur, lance "Ouais, voilà". Quel bluff, on n’avait pas vu ça depuis Milla assurant qu’elle devait ses fesses à un excès de pizza.
Il se goure ensuite du tout au tout sur la boîte noire et cuisine le légume oublié en dernière chance pour rendre hommage à son meilleur ami disparu. Malheureusement, Baptiste disparaît lui aussi du concours, éliminé…