Salut mes entremets fruit de la passion-chocolat ! Vu qu’il ne reste plus que les meilleurs (sauf le bleu dont on ne peut pas prononcer le nom) en cette 11e semaine de compétition, on a décidé qu’il devenait un peu inutile de noter les candidats.
Bienvenue donc dans un simple récap pour tout vous rapporter des phrases pépites lâchées par les candidats et de leurs petits moments d’égarement parce que c’est là qu’on rigole vraiment ! Si vous voulez vous mettre à jour, les perfidies notées de la semaine dernière sont à retrouver ici.
En avant Guingamp !
Malheur aux vaincus !
C’est chaud, c’est beau, ce soir, c’est la guerre des restos ! Divisés en trois brigades de deux, les candidats vont devoir monter leur restaurant à partir de rien en 48h. C’est moins de temps qu’il n’en faut à Matthias pour décrire à quel point sa cuisine est géniale et lui aussi au passage.
Cette année, l’épreuve se tient à Aulnay-sous-Bois. Et puisque le lieu est local, le choix des restaurants se devait d’être plus original, du moins pour la majorité. Mohamed-Matthias, Sarah-Arnaud et Pierre-Bruno doivent donc choisir entre un restaurant italien, un polonais et un français à retaper. Ils auront aussi à effectuer une partie du service en vente à emporter pour s’adapter avec l’actualité de la restauration.
D’habitude, deux brigades au moins se battent pour le même établissement mais là, les décisions s’effectuent naturellement. Stéphane Rotenberg, bête assoiffée de sang sous ses abords placides est, on le sent, un peu déçu de cette entente naturelle.
D&Co ou Top Chef ?
Bruno et Pierre, les bonnes pâtes revenues ensemble dans la compèt se mettent d’accord sur un restaurant à leur image, bienveillant et chaleureux qu’ils intitulent la coloc. Pierre, chargé d’acheter les meubles, tente de feinter la prod et d’utiliser le budget pour refaire la déco de son propre appart.
Y a le babyfoot qui me regarde, qui me fait les beaux yeux. très stylé d’avoir un babyfoot chez toi. Où est-ce que je vais le mettre ? Je sais pas. Est-ce qu’il va servir ? Je sais pas. Mais je le prends.
Bruno, plus modeste dans ses achats se contente d’un dévidoir à essuie-tout. Chacun ses ambitions, on ne juge pas.
Dans leur restaurant, Matthias décide de laisser Mohamed exprimer ses envies de déco et de ne pas s’imposer. Philippe Etchebest qui, pour être poli, a sacrément du Paris-Brest dans les yeux quand il s’agit de son préféré, lâche sans sourciller :
Je trouve ça très louable de la part de Matthias de laisser de la place aux idées de Mohamed et ça m’étonne pas de lui.
Mohamed en est d’ailleurs tellement soufflé que, chargé de la déco, il se rend au magasin pour finalement choisir les meubles sur un ordinateur. On comprend, nous aussi, ça nous a scié les jambes.
Sarah et Arnaud ont clairement la flemme de faire la vaisselle et proposent un menu qui se mange uniquement avec les mains. Mais Arnaud, comme quand il avait sorti le trompe-l’oeil en forme de crotte, va trop loin et veut mettre du gravier sur le sol. Sarah est obligée de le calmer vite fait.
Pour le réconforter, elle le laisse décorer la devanture avec des bouteilles explosées en morceaux de verre bien tranchants, des plots et des palettes crasseuses. La limite entre décor urbain et décharge sauvage nous semble bien mince.
Pendant ce temps, Mohamed qui a repris du dessert ne rentre pas dans sa tenue de peintre et tente une danse du désespoir pour faire glisser son ventre dans la combinaison :
Mon habit de peintre, c’est la honte du siècle, bonhomme Michelin.
Matthias qui décore la salle, chasse les cartons du restaurant aussi violemment qu’on aimerait le chasser de nos écrans. Ils annoncent ensuite un menu dont le fil conducteur est le feu puis, sans transition, font cramer leur cuisine.
Dégustation et partis pris
On admire l’intention mais on se demande si le degré d’implication n’est pas trop fort. Ils réussissent finalement à rectifier le tir et au visuel, c’est le restaurant de Bruno et Pierre qui n’est pas choisi. On est extrêmement déçu et aussi extrêmement pas d’accord avec le choix de François-Régis Gaudry, critique culinaire qui faisait ce choix.
Mais bon. À la dégustation, deux ambitions se détachent clairement. Sarah-Arnaud ont tout misé sur les clients en salle et Mohamed-Matthias sur la vente à emporter. Étant donné que les clients non-présents sur place sont au nombre de 9 et ceux sur place au nombre de 6, devinez qui a fait le bon calcul ? C’est donc Mohamed et Matthias qui gagnent la guerre des restos et se qualifient pour la semaine prochaine.
Vert, c'est vert, les chefs surveillent leurs arrières
Arnaud, Sarah, Pierre et Bruno se retrouvent tous les 4 en dernière chance. Le thème est simple et certainement choisi par les chefs lourds des deux dîners à la suite, la salade. Hormis Sarah, tous font cuire leur salade pour sortir des sentiers battus. La population de sucrines en cuisine passe donc un sale quart d’heure et se fait rôtir, cramer, fumer…
Nous, on a vu trop de vert, on a mal au coeur mais le jury se régale. Finalement, pas besoin de vouloir transcender la nature de la salade puisque c’est Sarah, avec sa crudité et son toast de pain moelleux mais croquant en même temps, qui sort coup de coeur. Bruno est deuxième et Pierre sauve son postérieur avec la même marge que la hauteur d’une salade par rapport à la terre, très très basse.
On perd notre moustachu magnifique, le pirate Arnaud et on est triste, si triste. Michel Sarran avec qui il a commencé mais qui ne l’a plus dans sa brigade depuis quelques épisodes nous comprend puisqu’il semble plus chagriné que Hélène Darroze de le voir s’en aller. Vole au vent bel appendice pileux, ton audace te survivra !