Le dimanche 14 juin, Emmanuel Macron a annoncé la réouverture des bars et restaurants en France, à l'exception des établissements de Mayotte et de la Guyane. Une mesure attendue depuis de longues semaines par Philippe Etchebest, qui s'est imposé comme un fervent défenseur de son secteur durant le confinement.

Néanmoins, l'annonce du président de la République n'a pas pleinement convaincu le juré de Top Chef. En effet, le propriétaire de l'établissement bordelais Le Quatrième Mur estime que le respect des distanciations sociales ne permettra pas une relance économique suffisante. Particulièrement remonté, le chef de 53 ans a déclaré sur France 2, après l'allocution d'Emmanuel Macron :

J'ai envie de dire, monsieur le Président, l’hôtellerie-restauration et plus largement le tourisme est en grand danger. Alors ne regardez pas ailleurs. J’ai entendu “force vive”, j’ai entendu “travail”, nous sommes ces forces vives. Nous participons largement au système économique et social de la France à travers nos impôts, nos taxes, l’URSSAF, justement pour que ce système fonctionne. Si nous n’existons plus demain, ce sera beaucoup plus compliqué, je vous l’assure.

Le coup de gueule de Valérie Bénaïm

Une prise de parole sur laquelle Cyril Hanouna a tenu à revenir le lundi 15 juin sur le plateau de C que du kif. Valérie Bénaïm a alors exprimé sa lassitude vis-à-vis des revendications de Philippe Etchebest. La chroniqueuse a réagi en déclarant :

Il n’est jamais content. Je comprends que le secteur de l’hôtellerie et la restauration va extrêmement mal et effectivement on s’attend à ce qu’il y ait des fermetures en septembre, malheureusement. Mais on ne peut pas demander au gouvernement et au chef de l’Etat de résoudre des problèmes sanitaires. Il râle parce qu’on est encore obligé de mettre moitié moins de monde dans les restaurants, mais ce n’est pas la faute du gouvernement. Il pousse en disant ”on ouvre” mais après, on ne peut pas aller au-delà des problèmes sanitaires !

Des arguments immédiatement approuvés par Cyril Hanouna. Le débat autour des difficultés vécues par les restaurateurs à cause de la pandémie de coronavirus se poursuit...