Le 10 février 2023, Pierre Palmade, sous l’emprise de stupéfiants, provoquait un terrible accident de la route. Aujourd’hui encore, et pour longtemps semble-t-il, les trois victimes sont confrontées à des séquelles physiques et psychologiques dévastatrices.
Des ravages physiques et psychologiques
En septembre 2023, Pierre Palmade avouait le fardeau de sa culpabilité :
Je suis horrifié de savoir que je suis la cause de tout ça. Quand j’ai su petit à petit les gravités, j’ai su d’abord pour le conducteur, j’ai vu toute l’ampleur des dégâts chez , notamment sa peur de ne plus pouvoir avoir d’enfants, ça m’a laminé. C’est monstrueux. J’ai bousillé la vie d’une famille. Je m’endors et je me lève avec ça, sincèrement.
Pour rappel, le 10 février dernier, Pierre Palmade était sorti pour faire des courses. Celui-ci, bien que manquant cruellement de sommeil et étant sous l'emprise de drogues, avait tout de même décidé de prendre le volant. Malheureusement, il a percuté violemment une voiture en face, blessant gravement les passagers présents dans le véhicule.
Un an après, les survivants endurent toujours les séquelles de ce drame. On a appris dans les colonnes de Closer que le conducteur, hospitalisé cinq mois durant, reste handicapé. Son fils de sept ans, qui a eu le crâne fissuré et deux lésions cérébrales, porte les cicatrices de traumatismes physiques et mentaux. Quant à celle qui aurait déjà dû être maman à l’heure actuelle, les séquelles sont terribles également.
Le cauchemar continue
Mila, la belle-sœur du conducteur, vivait une vie radieuse jusqu'à ce jour fatidique. Enceinte depuis plusieurs mois avant l’accident, elle rêvait des moments qu’elle aurait vécus avec son bébé. Cependant, l'accident a transformé ce bonheur en un cauchemar inimaginable. Après une césarienne effectuée d’urgence, Mila a perdu son enfant, victime d'une hémorragie due à la violence du choc.
Les séquelles physiques de Mila comprennent des fractures, un décollement de l'omoplate, et des difficultés motrices. Mais ce ne sont là que la partie visible de sa souffrance. Profondément affectée psychologiquement, celle dont Pierre Palmade a ôté la possibilité de devenir mère serait dans "un état de profonde détresse psychique" et peinerait aujourd'hui à reprendre une vie normale. Elle reste hantée par les images déchirantes de la perte de son bébé.
Mila a eu droit à un suivi médical et des antidépresseurs, et bien entendu, le soutien indéfectible de son mari. Mais rien n’y fait. Son état de détresse l'empêche de retrouver une vie sociale, de travailler, et même de simplement discuter sans verser des larmes.
La reconstruction sera un parcours long et difficile pour cette accompagnatrice d’élèves en situation de handicap. Elle le sera tout autant pour les deux autres victimes de la tragédie provoquée par Pierre Palmade.