C’est en septembre 2017 que Bernard Tapie a annoncé son combat contre la maladie. Touché par un cancer de l’estomac, l’homme d’affaires a eu recours à la chimiothérapie suivie d’une intervention chirurgicale en 2018.
S’il ne lâche pas son combat contre la maladie, celle-ci est tenace. En effet, cette même année, il avait annoncé être atteint d’un double cancer de l’œsophage et de l’estomac. En novembre 2019, c’est un cancer du poumon qu’a développé l’ancien patron de l’Olympique de Marseille.
Souhaitant rester optimiste malgré tout, il avait notamment déclaré à Sept à Huit :
Pour moi, je ne suis pas dans une phase terminale. J'ai eu la peau, l'œsophage, l'estomac, la corde vocale, maintenant, c'est le poumon. C'est une évolution.
Bien décidé à faire son possible pour se soigner, Bernard Tapie a accepté de se soumettre à un traitement expérimental pour le moment interdit en France.
Un traitement en Belgique
C’est sur LCI, ce vendredi 29 mai, que le journaliste Olivier Mazerolle a révélé l’information relayée par Femme Actuelle. Alors qu’il débattait sur la polémique liée au traitement à l’hydroxychloroquine, il a par la suite évoqué la situation de Bernard Tapie.
Bernard Tapie est atteint d’un cancer au dernier degré. Il sait pertinemment que s’il n’est pas traité, il va mourir. Il dit : « J’ai été informé d’un traitement, dont on ne sait pas s’il est efficace véritablement. Mais il y a peut-être une chance qu’il le soit, donc je suis d’accord pour qu’on l’expérimente sur moi »
Le traitement expérimental auquel se soumet Bernard Tapie se fait en Belgique, celui-ci étant actuellement interdit en France.
Il va deux fois par mois en Belgique, où on autorise ce genre d’expérimentation avec un patient totalement conscient de la situation bien entendu.
A ajouté le journaliste sur l’homme d’affaires de 77 ans.