Ce jeudi 12 janvier 2023, Hoshi a poussé un véritable cri de souffrance sur son compte Twitter. A bout, la chanteuse a partagé les innombrables messages homophobes qu'elle peut recevoir sur les réseaux sociaux. Épuisée par la procédure judiciaire, elle appelle le gouvernement à l’aide. Avant qu'il ne soit trop tard.
Hoshi crie sa souffrance sur les réseaux sociaux
Hoshi est à bout, c'est le moins qu'on puisse dire. Il faut dire que depuis mars 2020, la jeune femme subit une vague ininterrompue de cyberharcèlement. A cette époque-là, lors de la cérémonie des Victoires de la musique, elle embrasse l'une de ses danseuses.
Depuis, elle est la cible de messages homophobes, misogynes, grossophobes, ainsi que de menaces de mort. Une campagne qui a coûté cher à la jeune femme, aussi bien psychologiquement que physiquement, qui confie :
J'en ai reçu des milliers. Ça m'a empêchée de vivre pleinement depuis 3 ans. J'ai vécu un enfer psychologique et physique : 28 jours d'ITT. J'ai eu peur à chaque fois que je suis montée sur scène, peur de me faire agresser, je ne suis jamais ressortie seule dans la rue depuis, j'ai perdu 10 kilos.
Ce n'est pas la première fois qu'Hoshi prend la parole sur le sujet. Mais cette fois-ci, c'en est trop. La jeune femme a bien entamé une procédure judiciaire, mais son avocate a douché ses espoirs de justice. En effet, cette dernière lui a annoncé qu'une seule personne sera potentiellement convoquée à un procès au mois de juin. Une situation incompréhensible pour la jeune femme, qui explique avoir perdu foi en la justice française.
La chanteuse demande de l'aide au gouvernement
Aujourd'hui, Hoshi appelle le gouvernement à l'aide. Elle souhaiterait que quelqu'un fasse quelque chose avant qu'il ne soit trop tard :
Sauvez-nous tant qu'il est encore temps, n'attendez pas que ça finisse mal avant de vous intéresser aux dossiers. La justice manque sûrement de moyens mais j'ai l'impression que l'État la laisse mourir.
Emmanuel Macron et son gouvernement entendront-ils le cri de désespoir d'une jeune femme à bout ?
Si une personne est victime de violences numériques, lui ou ses proches peuvent contacter le 3018. Ce numéro de téléphone est joignable du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h.