Les vidéos de l’intervention de Jeremstar en marge du défilé Louis Vuitton ce lundi 2 octobre 2023, ont fait le tour de la Toile. « Non à la souffrance animale pour la mode ! » criait alors le jeune homme en plein milieu des Champs-Élysées, grimé en serpent dépecé et ensanglanté afin d’éveiller les consciences. Pour Jeremstar, Louis Vuitton a « du sang sur les mains » en utilisant les peaux d’animaux exotiques.
Jeremstar a alors été arrêté par la police et les vidéos de cette interpellation n’ont pas manqué de faire réagir la Toile.
Jeremstar donne de ses nouvelles
Jeremstar a partagé une vidéo de son interpellation sur les réseaux sociaux, dévoilant plus en détail la raison de sa protestation.
Une récente enquête de PETA révèle en images que les serpents sont gonflés d’air ou d’eau jusqu’à ce qu’ils éclatent, tout ça pour des sacs à main et des accessoires. Stop aux peaux exotiques ! Les crocodiles sont électrocutés et dépecés vivants pour vos sacs. Stop aux peaux exotiques !
Il a par la suite rassuré ses fans.
Je vais bien et je n'ai absolument pas fait de garde à vue ni été poursuivi. Ça dérangeait juste pour leur image. Je ne regrette pas mon action et les policiers ont finalement tout à fait compris la démarche et l'ont même soutenue. J'ai d'ailleurs le droit d'en refaire puisque ce n'est pas illégal.
Il prend la parole sur le plateau de TPMP
Jeremstar a été invité sur le plateau de TPMP pour revenir sur sa protestation qui a fait beaucoup de bruit.
Ça faisait un peu tâche pour l’image de la marque. La police est rapidement intervenue et m’a embarqué. (…) On m’a dit qu’on était d’accord avec moi. Le combat était complètement compris et on m’a même fait comprendre que j’avais le droit de le refaire. Il n’y a aucun délit, il n’y a pas eu de garde à vue, juste un contrôle d’identité.
Accusé d’avoir voulu faire de « la provoc pour la provoc » d’après Gilles Verdez, Jeremstar a répondu :
Évidemment qu’on fait des choses pour qu’elles fonctionnent et fassent parler. J’étais ravi d’être arrêté. (…) Mon petit problème n’était rien par rapport à ces animaux qui sont pendus vivants, dépecés, gonflés d’air et d’eau pour faire des sacs à main de connasses.