Il a fallu que Booba s’en mêle pour que le gouvernement se décide à enfin prendre des mesures quant aux placements de produits frauduleux de certains influenceurs peu scrupuleux. En effet, au printemps 2022, l’autoproclamé duc de Boulogne a déclaré la guerre aux candidats de télé-réalité qu’ils a renommés les "influvoleurs" et qu’il accuse de "pervertir la jeunesse". Après plus d’un an à les avoir exposé sur les réseaux sociaux pour rendre justice aux nombreux internautes floués, la mission dont s’est investi Booba n’aura pas été vaine.
En effet, le 31 mai dernier, la France est devenue le premier pays à officiellement reconnaître le métier d’influenceur et a décidé de réagir en faisant voter une loi pour mieux protéger les consommateurs d’éventuelles arnaques en ligne. Il est désormais prohibé de faire la publicité de la chirurgie et médecine esthétique. En outre, chaque vidéo promotionnelle doit à présent systématiquement comporter la mention "sponsorisé".
Une victoire pour les internautes, mais un véritable manque à gagner pour les influenceurs. Il y a quelques semaines, Julia Paredes avouait qu’elle n’avait plus le même train de vie depuis les actions de Booba.
Le gouvernement prend le relais
Depuis la promulgation de la loi, les agents de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes, (DGCCRF) est au taquet. Ces agents scrutent avec minutie les stories de créateurs de contenu, afin de découvrir l’identité de ceux qui contourneraient la loi en toute connaissance de cause. Ainsi, Illan Castronovo, Capucine Anav ou encore Anthony Mattéo, qui semble prendre les choses à la légère, ont tous eu droit à un avertissement en ligne.
Et après tout ce beau monde, c’est au tour de Julien Bert d’avoir été épinglé par les autorités. Ce jeudi 20 juillet 2023, la DGCCRF a informé, sur son compte Instagram, qu’elle avait sévi contre le Stéphanois. Ce dernier est accusé d’avoir "eu recours à des présentations et des allégations induisant en erreur le consommateur sur les propriétés et les résultats attendus de l’utilisation d’un service", au cours d’un placement de produit pour un service de copy trading. Il a également été précisé que celui qui s’est amouraché de Mélanie Dedigama aurait "laissé croire à la possibilité de gains certains et réguliers en utilisant un service".
Julien Bert, mauvais élève ?
Pour finir, l’ex d’Hilona Gos a été rappelé à l’ordre pour "ne pas avoir indiqué le caractère publicitaire des publications pour lesquelles l’influenceur reçoit une rémunération ou une contrepartie de la part d’un annonceur". Selon la DGCCRF, cette "absence de cette indication peut laisser croire au consommateur que la recommandation est faite sous l’angle de l’expérience personnelle plutôt que celui d’une publicité rémunérée et ainsi le tromper".
Julien Bert n’a, pour le moment, pas réagi à cette sanction. Toutefois, cela ne devrait pas arranger ses affaires. Celui qui a été découvert dans L’Île des Vérités 3 fait déjà l’objet d’une plainte déposée par son ex, Hilona Gos, qui l'a accusé de violences conjugales et à qui il devrait la coquette somme de 80 000 euros. S'il s'était dans un premier temps engagé à s'acquitter de sa dette, il n'a toutefois plus jamais donné de nouvelles à celle dont il avait demandé la main dans Les Princes et Les Princesses de l'Amour 8.