L'animatrice de France Télévision, qui est mariée depuis plus de 35 ans, a alors expliqué qu'elle n'avait jamais eu l'instinct maternel ni l'envie d'être mère.
Franchement, je n'ai jamais ressenti l'instinct maternel et l'envie d'être mère. Je sais que ça semble bizarre à beaucoup. Je n'ai pas eu l'envie de porter mon enfant alors que je vis avec la même personne depuis plus de 40 ans.
L'ancienne productrice de Bas Les Masques a tout de même reconnu avoir pensé à adopter un enfant mais a finalement préféré privilégier sa carrière.
À un moment donné je travaillais tellement, je me suis dit que ce serait égoïste d'aller adopter un enfant et de me retrouver à être obligée d'engager quelqu'un pour s'en occuper parce que je faisais mes montages... J'ai trouvé que c'était franchement irresponsable.
Une mère malgré tout
Elle a néanmoins dû changer son fusil d'épaule, comme le relate le site Purepeople, lorsqu'elle a rencontré celui qui est désormais devenu son mari. Mireille Dumas est l'épouse depuis plus de 35 ans au réalisateur David Colonna.
Quand on s'est rencontrés, il avait un petit garçon et ce petit garçon est devenu comme mon fils. Je crois plus aux liens du cœur qu'aux liens du sang.
Ce petit garçon, prénommé Antoine, est depuis décédé et Mireille Dumas a été bouleversée par sa disparition. Elle était revenue sur ce sujet en 2017 lors de son passage sur le plateau de l'émission C À Vous pour promouvoir son documentaire Birkin, Hardy, Sanson, une vie à aimer. Jane Birkin se livrait sur sa première fille Kate Barry, qui s'est donné la mort en 2013. Et le témoignage de l'artiste a beaucoup ému l'animatrice.
C'est bouleversant la douleur de perdre un enfant. J'ai connu ça aussi donc je sais que c'est absolument insupportable. Du coup, j'étais presque sans voix... Elle dit une chose évidente et bouleversante, c'est que l'essentiel n'est plus. Après, il faut se reconstruire... Aller de l'avant.
Elle se confiait déjà en 2013 au magazine Gala avec émotion quant à sa relation avec son beau-fils :
J'ai adoré m'occuper de lui. Il est décédé il y a quelques années. D'un accident. Un drame difficile à surmonter. Mais tout ce que j'avais en moi, j'ai pu le transmettre à Antoine qui était un enfant différent, à part, un peu autiste, qui prenait beaucoup de temps, d'énergie et qui était à la fois merveilleux, qui nous faisait pénétrer dans d'autres univers.