Maman de Deva, 15 ans et de Léonie, 9 ans, Monica Belluci a fait le choix de vivre ce confinement non loin de Vincent Cassel, son ex-mari. Domicilié sur la Côte Basque une partie de l’année, l’acteur peut ainsi voir ses filles de manière régulière. Entre devoirs et répétitions des Lettres de la Callas, l’actrice évoque ses journées, dans les colonnes Madame Figaro :
Elles se passent au rythme de mes filles. Elles reçoivent des cours scolaires en vidéo et je surveille ça d’un œil vigilant. Il est indispensable qu’elles aient un cadre. Le reste du temps - et il y en a peu -, je lis des scénarios et j’apprends en italien le texte des "Lettres de la Callas" puisqu’il est prévu que je joue plus tard cette pièce en Italie. Pour le reste, nous sommes très respectueuses des consignes : nous ne sortons pas.
Explique la quinquagénaire, qui se dit très « casanière » :
Cette vie-là, confinée, je la connais déjà, même si on ne peut évidemment pas la comparer à la situation dramatique actuelle. La famille, l’éducation, la maison, ce sont des territoires très familiers pour moi.
Préoccupée par la situation actuelle
Loin de sa terre natale, Monica Belluci est meurtrie par le nombre de décès très élevé en Italie :
Je pense évidemment à mon pays, l’Italie, le plus touché en Europe. Ma famille va bien, mais ils sont tous là-bas, en Ombrie et dans la région de Côme, sans parler de tous mes amis à Rome.
Indique-t-elle à Madame Figaro, avant d’ajouter que l’espoir ne l’a jamais quittée :
Forcément, nous vivons tous dans la peur, car l’heure est grave et en même temps, j’ai une entière confiance en la médecine, je suis convaincue qu’on va trouver un médicament puis un vaccin. En attendant, nous sommes dans un état de stand-by. Je suis en «mode avion». Comme l'a dit Eduardo De Filippo, un auteur et acteur napolitain, «la nuit doit passer». Cette nuit-là sera probablement longue et éprouvante, mais elle débouchera nécessairement sur quelque chose de neuf.
Des propos aussi sages que réalistes.