Jeudi 28 avril 2022, France 2 diffusera un numéro de Complément d'enquête qui reviendra sur la chute de Patrick Poivre d'Arvor suite aux accusations dont il est la cible. C’est en février 2021 que tout a commencé avec une plainte déposée par Florence Porcel contre PPDA.
L’écrivaine avait alors accusé le journaliste de l’avoir sexuellement agressée à plusieurs reprises alors qu’elle n’avait que 21 ans la première fois.
Il abusé d’elle dans son bureau après l’avoir invitée à assister aux coulisses du journal du soir.
Avait alors relaté le Parisien.
Ces accusations, Patrick Poivre d'Arvor n’a cessé de les nier. Il avait d’ailleurs, à son tour, déposé plainte contre Florence Porcel pour « dénonciation calomnieuse, aussi mensongère qu’inspirée par une quête de notoriété inconvenante. »
Si je romps ce silence, c’est que derrière est arrivée une campagne ignoble. Tout ça ne tient évidemment pas la route mais après il y a tellement de saloperies qui ont pu être dites que je voulais m’en expliquer.
Avait-il expliqué par la suite sur le plateau de Quotidien.
Il porte plainte contre 16 femmes
Suite à la plainte de Florence Porcel, une quinzaine de femmes ont décidé de sortir du silence pour accuser Patrick Poivre d'Arvor de violences sexuelles. Bien décidé à ne pas se laisser faire, l’ex-compagnon de Claire Chazal aurait alors porté plainte, avec constitution de partie civile, pour « dénonciation calomnieuse » contre 16 femmes selon les informations de Franceinfo.
Depuis de nombreux mois, beaucoup d'accusations qui n'ont aucun fondement sont portées contre Patrick Poivre d'Arvor. Il est temps que ces accusations soient jugées. On ne peut pas accuser faussement et impunément.
A alors expliqué son avocat Philippe Naepels à France 2.
La faute à #MeToo ?
L’affaire Harvey Weinstein a libéré la parole des personnes ayant été sexuellement abusées. Le mouvement #MeToo est né et de plus en plus de victimes ont dénoncé leurs agresseurs. Cependant, une infime partie de ces témoignages était parfois mensongère dans l’unique but de nuire à la personne accusée.
Ainsi, dans la plainte qu’a pu consulter France 2, Patric Poivre d’Arvor déclare que le mouvement #MeToo a entraîné les plaintes calomnieuses à son sujet.
Depuis l'emballement généré par la déferlante #MeToo, la libération de la parole des femmes connaît malheureusement son lot d'excès et de dérives, et les moyens mis en œuvre pour servir cet objectif légitime peuvent s'avérer pervers et dévastateurs.
De leur côté, les plaignantes n’ont pas peur de la riposte de PPDA, bien au contraire. D’après leur avocat, elles sont impatientes de pouvoir le confronter.
Affaire à suivre…