Ce sont des révélations choc et intimes qu'a fait la journaliste Anne Sinclair dans son livre Passé Composé qui vient de sortir aux éditions Grasset.
En effet, celle qui a refusé de devenir ministre revient sur la terrible épreuve qu'elle a vécue en 2011, lorsque son mari Dominique Strauss-Kahn a été accusé de viol par une femme de ménage du Sofitel de New York appelée Nafissatou Diallo.
Forte dans la tempête
A l'époque, Anne Sinclair est dans l'oeil du cyclone, mais elle reste aux côtés de son époux et loue même un somptueux appartement à New York pour que ce dernier puisse être libéré sous bracelet électronique.
Beaucoup ont reproché à l'homme politique de profiter de la fortune de sa femme et certains ont montré du doigt Anne Sinclair pour sa crédulité. Des rumeurs de libertinage ont même plané sur le couple.
Sur le plateau de C à Vous, elle confiait :
On m'a fait tous les reproches possibles. On m'a reproché d'être restée, on m'a reproché de ne pas avoir parlé. On m'a reproché de ne pas parler après.
Anne Sinclair raconte que lorsque le drame a eu lieu, elle a fait l'autruche et n'a pas voulu comprendre ou voir ce qu'il se passait autour d'elle. Depuis, elle a divorcé de Dominique Strauss-Kahn. Leur rupture a eu lieu un an après les faits, soit en 2012. Elle a aujourd'hui refait sa vie avec Pierre Nora, un ami de longue date.
Elle a fermé les yeux
Une manière de se protéger certainement. Elle confie à 22h Max, à propos des activités extra-conjugales de son mari :
Je ne savais rien. Je n'ai pas voulu voir et j'ai baigné dans le déni.
Elle ajoute :
C'est-à-dire, comment fait-on en effet pour ne pas voir. Je fais facilement confiance, je suis quelqu'un qui aime la vie, qui est enthousiaste, crédule. Jusqu'à être démentie et là je l'ai été sérieusement.