Tout avait pourtant si bien commencé. Il y a quelques années, la relation entre Donald Trump et Twitter avait tout d'une histoire d'amour. Le président américain a fait du réseau social un canal majeur de communication, alors même qu'il était seulement candidat.
Une fois arrivé à la Maison-Blanche, il n'a pas changé. Certains jours, ce sont plus de cent messages qui sont mis en ligne sur son compte, pour être lus par plus de 84 millions d'abonnés. Mais ces dernières semaines, il y a de l'eau dans le gaz entre les deux camps. Pire encore pour le président américain, Facebook semble prendre la même direction.
Donald Trump accusé de désinformation
Au cœur de cette nouvelle affaire, une interview accordée par Donald Trump à la chaîne de télévision Fox News. Le président américain, qui milite pour une réouverture des écoles, a affirmé à l'antenne que les enfants étaient "presque totalement" immunisés en raison de leur âge face à la pandémie de coronavirus. Or, si les cas sont effectivement rares, tous comme les décès, certains ont bien été recensés. Par ailleurs, plusieurs études montrent qu'ils peuvent attraper et surtout transmettre la maladie dans le foyer familial.
Face à la diffusion de cette vidéo, Twitter a donc décidé de prendre une mesure forte. Ainsi, le compte @TeamTrump qui avait mis en ligne la vidéo a été suspendu. Impossible de mettre en ligne de nouveaux messages tant que la séquence vidéo ne serait pas retirée ! Pour le réseau social à l'oiseau bleu, cette décision n'est pas inédite et plusieurs clashs ont déjà eu lieu ces dernières semaines. Donald Trump avait même menacé de faire fermer le réseau social en représailles.
Facebook sanctionne le présidant américain à son tour !
Mais, c'est du côté de Facebook que vient de survenir une mauvaise nouvelle. Alors que le réseau social de Mark Zuckerberg affiche régulièrement une grande tolérance, il a décidé cette fois d'agir. Une décision qui pourrait être motivée par les critiques de plusieurs employés.
Cette vidéo inclut de fausses affirmations selon lesquelles un certain groupe de personnes n'est pas susceptible d'attraper le Covid-19, ce qui enfreint notre règlement sur la désinformation dangereuse autour de la maladie
a ainsi expliqué un porte-parole du réseau social à France Info.
Du côté de l'équipe de Donald Trump, la réaction n'a pas tardé. Courtney Parella, une porte-parole de sa campagne, a a ainsi souligné "une nouvelle preuve que la Silicon Valley est partiale contre le président". Selon elle, "les réseaux sociaux ne sont pas les arbitres de la vérité". Les débats devraient se poursuivre jusqu'à la présidentielle américaine au mois de novembre....