Si Donald Trump refuse de cibler les dossiers prioritaires de sa fin de mandat et préfère se concentrer sur nier sa défaite, il y a cependant une chose à laquelle il a bien pensé.
Selon le New York Times, le 45e président des États-Unis aurait eu des discussions avec ses experts juridiques pour explorer une initiative inédite jusque-là, la grâce présidentielle préventive pour ses enfants voire pour lui-même.
Les enfants de Donald Trump dans plusieurs affaires
Il est commun que les présidents en fin de mandat gracient toute une série d’individus. En général des personnes emprisonnées depuis longtemps et avec un comportement exemplaire. Mais cette fois, le président envisage de gracier de manière préventive des très proches. Dont son avocat, Rudy Giuliani, ses enfants, Donald Junior, Eric et Ivanka ainsi que son beau-fils, Jared Kushner.
Donald Trump craint en effet que le futur ministre de la Justice de Joe Biden n’inquiète ses enfants. Donald Junior a ainsi déjà été mis en cause lors de l’enquête sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016 avant qu’elle ne soit classée. Elle pourrait toutefois être rouverte.
Eric, lui, a été récemment auditionné pour des soupçons de malversations financières. Jared Kushner, conseiller pour la Maison Blanche a fourni de fausses informations à plusieurs reprises aux autorités sur ses contacts à l’étranger. Pour Ivanka, ce qui peut lui être reproché est plus flou.
Alors, osera-t-il ?
Mais le président sortant veut aller encore plus loin. Sachant qu’il risque d’être inquiété dans plusieurs affaires qui pourraient le conduire en prison dès la fin de son mandat, il aurait discuté d’une « possibilité éventuelle » de s’auto-accorder la grâce présidentielle de manière préventive.
Soit quelque chose de totalement inédit depuis la naissance des États-Unis et dont la légalité reste à déterminer. On attend avec impatience de voir si Donald Trump aura l’audace d’accorder ce pardon à ses proches et à lui-même !