Le jeudi 15 avril, la France a franchi un triste palier du moins officiellement puisque certains disent qu’il avait déjà été atteint depuis plusieurs semaines. 100 000 Françaises et Français sont morts du Covid-19 depuis l’apparition de ce virus au début de l’année 2020.
Le président de la République, Emmanuel Macron, a souhaité rendre hommage à toutes ces victimes du coronavirus. Et il l’a fait au travers de deux tweets sobres :
Depuis le début de la pandémie, cent mille Françaises et Français ont succombé au virus. Nous avons tous une pensée pour leurs familles, leurs proches, pour les enfants qui ont perdu un parent ou un grand-parent, les fratries endeuillées, les amitiés fauchées.
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Et si toute notre énergie est aujourd’hui tournée vers la sortie de cette épreuve, nous n’oublierons aucun visage, aucun nom.
Un hommage d'Emmanuel Macron qui choque
Un discours du président avait éventuellement été envisagé afin de rendre un hommage plus appuyé aux victimes du coronavirus mais l’option a rapidement été abandonnée après que l’info est sortie dans la presse et que des commentaires virulents ont pullulé.
Mais malgré ce revirement de dernière minute, rien que les tweets ont provoqué la polémique. Emmanuel Macron a en effet été accusé de fêter un anniversaire au travers d’eux et de célébrer des morts dont certaines auraient pu être évitées si le gouvernement n’avait pas tant tardé à prendre certaines mesures.
Cela dit, le président ne pouvait décemment pas laisser ce palier passer sans réagir ou on l’aurait taxé d’inhumanité et de manque de compassion à coup sûr. Emmanuel Macron savait probablement qu’en postant ces tweets, il s’exposerait à des réactions indignées.
"Les écoles ouvertes sans protocole décent, c'est l’État."
Voici quelques-uns des commentaires en dessous des tweets d’Emmanuel Macron :
"Macron qui "rend hommage" aux victimes du Covid , c'est un peu comme Jonathan Daval qui pleure a l'enterrement de sa femme."
"Présentez vos excuses concernant vos paris perdus, plutôt que vos "hommages".
Car la stratégie sanitaire, c'est l'Etat.
Les hôpitaux délabrés, c'est l'Etat.
Les banlieues entassées, c'est l'Etat.
Les écoles ouvertes sans protocole décent, c'est l’Etat.""Il y a un peu plus d'un an, vous demandiez aux Français de continuer à aller au théâtre. La pandémie était là. On connaissait son caractère exponentiel. Votre inconscience, votre bêtise et votre arrogance ont décuplé le nombre de victimes.
On n'oublie pas"