Jean-Michel Blanquer est plus que jamais sous le feu des critiques. Alors que de nombreux établissements scolaires ont été contraints de fermer leurs portes face à la pandémie de coronavirus, le ministre de l'Education continue de défendre l'ouverture des écoles. Une prise de position qui lui vaut de s'attirer les foudres des parents d'élèves, mais également de l'opposition.
Une réponse qui divise
Depuis quelques jours, nombreux sont ceux qui réclament la démission de Jean-Michel Blanquer. Un hastag a même vu le jour sur les réseaux sociaux. Des critiques auxquelles le ministre de l'Education a décidé de répondre... à sa manière. Eh oui, ce dernier a partagé, sur son compte Twitter, une vidéo Youtube.
Ladite vidéo n'est autre qu'une reprise du titre Another Brick In The Wall de Pink Floyd. Tournée par des Californiens, on peut y voir des parents et des enfants qui réclament... la réouverture des écoles. On peut ainsi entendre les jeunes enfants chanter :
Nous avons juste besoin d’apprendre en personne / Nous ne pouvons pas être en ligne toute la journée / Nous avons besoin de retrouver nos amis en classe / Nous ne pouvons plus rester à la maison.
Mais, plutôt que de calmer les esprits, ce tweet a encore plus provoqué la colère des internautes. Certains se sont même demandé si le compte Twitter du ministre de l'Education n'avait pas été piraté.
La réponse est non. Contactés par nos confrères de LCI, les collaborateurs de Jean-Michel Blanquer ont confirmé qu'il était l'auteur de ce message. Ainsi, ce dernier souhaitait "juste montrer des élèves américains qui voulaient retourner en cours".
L'auteure de la chanson répond
Malheureusement, il semblerait que le message ne soit pas passé... D'ailleurs, ce tweet n'a pas manqué de faire réagir Ifat Orgad, l'auteure de la vidéo. Cette dernière a répondu au ministre de l'Education sur Twitter. Malheureusement pour Jean-Michel Blanquer, la jeune femme est loin de lui apporter son soutien.
Elle lui a ainsi rappelé :
Je suis vraiment ravie que M. Blanquer ait apprécié ma chanson. Cependant, c'est basé sur la situation en Californie, où je vis et où nos professeurs sont déjà vaccinés. C'est assez différent de la situation en France.
Une réponse qui ne devrait donc pas calmer les critiques.