Depuis début avril, l'état de santé du leader nord-coréen a beaucoup fait parler. Si de nombreux médias chinois ont annoncé la mort de Kim Jong-Un, leurs confrères japonais ont quant à eux publié que le chef d'État aurait sombré dans un état végétatif, sans espoir de guérison.
Des informations qui n'ont été ni confirmées ni démenties par le régime mais qui ont eu de quoi faire se sentir concerner la plupart des grandes puissances mondiales. En effet, en cas de décès de Kim Jong-Un, c'est sa sœur cadette Kim Yo-Jong, numéro 2 du régime, qui devrait reprendre les rênes du pouvoir. Et sa réputation n'est pas à envier à celle de son grand frère.
L'héritière officielle
Le régime communiste nord-coréen s'apparente à un modèle monarchique. Kim Jong-Un a hérité du pouvoir de son père Kim Jong-Il, lui même héritier de son père Kim Il-Sung, fondateur du régime et décédé en 1994. Son frère aîné, Kim Jong-Chol, a été écarté de la succession car jugé trop sensible. Un trait de caractère dont ne ferait pas preuve leur petite sœur, qui pourrait prendre la relève du dirigeant suprême.
D'après les informations du quotidien japonais Yomiuri rapportées le 22 avril dernier, Kim Yo-Jong aurait déjà été désignée chef du parti. Aidan Foster, journaliste du site NKNews, a commenté :
Kim Yo-Jong aurait été officiellement nommée héritière depuis décembre dernier par le Comité central du parti des travailleurs. Dans un contexte d'urgence et dans la mesure où Kim Jong-Un veut que son régime lui survive, la sœur Kim Yo-Jung est sa meilleure garantie.
Réputée comme étant encore plus sévère que son grand frère, Kim Yo-Jong a fait sa première apparition publique en 2011, à l'âge de 22 ans. La mère de famille, mariée au chef du régime Choe Ryong-Hae, pleurait la mort de son père face caméra, comme l'avait relayé Le Parisien.
Très discrète concernant sa vie privée, à l'image de nombreux dirigeants du pays, la jeune femme parlerait plusieurs langues et aurait fait ses études en Suisse.