C'est un documentaire qui a fait couler beaucoup d'encre. En mars 2021, Canal+ diffusait Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste, un documentaire signé Marie Portolano, dans lequel elle dénonçait le comportement sexiste de certains journalistes sportifs. Ainsi, face à Pierre Ménès, elle l'accusait de lui avoir soulevé sa jupe sur un plateau télé. D'autres témoignages compromettants contre le chroniqueur ont été rapportés dans la foulée, égratignant encore un peu plus son image.
"J'aimerais vraiment un jour reparler à Marie de ça"
Ecarté de Canal+, Pierre Ménès a depuis été licencié. Une terrible affaire sur laquelle il est revenu dans l'émission Les Incorrectibles, sur Youtube. Le journaliste a affirmé, une fois de plus, ne pas se souvenir de cet incident rapporté au cours de son interview :
Elle a dit que j'avais soulevé sa jupe. J'ai dit que je ne m'en souvenais pas parce que j'étais trop malade. C’était la dernière émission avant que je disparaisse de l’antenne avant ma greffe.
Pierre Ménès révèle qu'il faisait alors "des encéphalopathies à répétition". Si cette affaire a provoqué sa chute, le journaliste confie toutefois :
J'aimerais vraiment un jour reparler à Marie de ça. Elle a des reproches à me faire certainement, moi aussi j'ai des reproches à lui faire.
"La seule personne qui est citée, c'est moi"
En effet, avant que cette affaire ne fasse la Une des journaux, Pierre Ménès avait de bonnes relations avec Marie Portolano. "J’ai eu de très bons souvenirs avec elle. Elle se confiait souvent à moi", se souvient-il. Autant dire qu'il aurait préféré que tout cela se passe différemment :
Je regrette qu'elle m'ait balancé cette histoire de jupe, cinq ans après, en pleine interview sans même m'avoir prévenu avant.
Mais là n'est pas le seul regret de l'ancien chroniqueur de Canal+. Non, celui-ci estime qu'il est le seul à avoir payé. En effet, il explique :
Quand on regarde ce documentaire, la seule personne qui est citée, c'est moi.
Et de conclure :
J’ai été meurtri par toute l’histoire. Canal + en me licenciant a donné raison aux réseaux sociaux. Je peux le regretter, je peux ne pas être d’accord mais c’est comme ça.
Maintenant que le message est passé, Marie Portolano acceptera-t-elle de discuter avec son ancien collègue ?