Comment jongler entre vie sportive et vie de famille ? Pour Serena Williams, c'est un véritable défi. Elle vient de l'expliquer longuement sur son compte Instagram.
Un équilibre difficile à trouver
Jamais, elle n'avait été autant humiliée sur un cours de tennis. Mardi 31 juillet, Serena Williams a subi la plus grande défaite de sa carrière. 6-1, 6-0. Un véritable traumatisme pour cette compétitrice. Mais plutôt que de se refermer, elle a choisi de se confier.
La dernière semaine n'a pas été facile pour moi. Non seulement je devais accepter des choses difficiles sur le plan personnel, mais je traversais aussi une déprime passagère. Mais encore plus, je sentais que je n'étais pas une bonne mère.
Il y a quelques semaine, Serena Williams pleurait avoir perdu les premiers pas de sa fille Olympe. Elle était alors en train de s'entraîner. Heureusement, elle peut compter sur ses proches.
J'ai lu plusieurs articles qui indiquaient que la dépression post-partum peut durer jusqu'à trois ans si on ne s'attarde pas sur la situation. J'en ai parlé à ma mère, à mes soeurs et à mes amis, qui m'ont fait savoir que mes sentiments sont totalement normaux.
Mais, elle le reconnaît jongler entre le sport professionnel et la vie de famille est particulièrement difficile.
Je travaille beaucoup, je m'entraîne et j'essaie d'être la meilleure athlète possible. Cela dit, même si je suis avec elle (sa fille) tous les jours de sa vie, je ne suis pas aussi proche que je le voudrais.
Difficile de ne pas penser dans ces conditions à la chanteuse Pink. Celle-ci qui fait actuellement sa tournée avec ses deux enfants s'est aussi longuement confiée sur les problèmes que cela pose.