Difficile pour Franck Dubosc, de réussir à se situer par rapport au mouvement social des gilets jaunes. Passé d'un extrême à l'autre, l'humoriste fait désormais son mea culpa.
Franck Dubosc regrette sa prise de position
Franck Dubosc et les gilets jaunes c'est ce que l'on peut qualifier de relation tumultueuse. Dans un premier temps, il avait annoncé son soutien au mouvement, expliquant qu'il fallait "faire quelque chose", pour aider les personnes en souffrance. Mais quelques jours pus tard, filmé à son insu, à la sortie d'un spectacle, il se lâche.
Les gilets jaunes c'est du passé. Ils sont trop haineux, trop hargneux, à dégager.
Une sortie médiatique qui en fera l'ennemi à abattre. Contraint et forcé par la vindicte populaire, il fait finalement un mea culpa dans Touche pas à mon poste. Deux mois après, il est revenu sur la polémique dans les colonnes de GQ Magazine.
Avec les Gilets jaunes, je me suis embarqué dans quelque chose que je ne maîtrisais pas. Quand on est un clown, on évite la politique. Sauf si c'est son créneau, ce qui n'est pas mon cas. (...) J'ai laissé parler mon cœur sur Facebook, sans maîtriser le sujet. Je le connais mieux aujourd'hui par la force des choses.
Dans la suite de l'entretien, il livre son avis sur le mouvement des gilets jaunes avec le recul.
Mais je suis sûr d'une chose maintenant : ceux qui m'ont insulté ne sont pas ceux qui sont sur les ronds-points. Les gilets jaunes aiment leur France et veulent que la France les aime en retour. Et si j'ai réagi à chaud, dès le début du mouvement, c'est bien parce que personne ne le faisait. Peut-être aurais-je dû attendre ou tout bonnement me taire.