Jean-Louis Trintignant a été invité dans la matinale de France Inter le jeudi 13 décembre 2018. Au cours de cette interview, l’acteur s’est confié sur les différents thèmes de son spectacle. Plus important encore, il est revenu sur la mort de sa fille survenue 15 ans plus tôt et nous fait part de ce qu’il pense de la politique d’Emmanuel Macron.
Le thème de la mort est très présent dans ce spectacle
La journaliste Léa Salamé a pu longuement discuter avec Jean-Louis Trintignant. Dès le départ, l’acteur a parlé sans détour des thèmes qui jalonnent le spectacle, notamment, la politique, la sensualité, l’amour et même la mort. A ce sujet, il explique que :
La mort est partout dans le spectacle. Il faut en parler. Il ne faut pas en faire quelque chose de secret, de mystérieux. Moi j’espère qu’on dormira mais je n’en suis pas sûr.
Néanmoins, même si l’acteur de 88 ans semble parler librement de la mort, il avoue sincèrement :
J’ai peur de la mort.
Macron n’a jamais eu faim et il n’est pas assez proche du peuple
Restant sur ce sujet, Jean-Louis Trintignant est revenu sur la mort de sa fille Marie, décédée en 2003 sous les coups de son compagnon de l'époque, Bertrand Cantat.
Il y a quinze ans que ma fille est morte. Ça fait un peu ridicule que quinze ans après, je parle encore de ça. C’est vrai que c’est la chose la plus importante de ma vie. Je suis mort il y a quinze ans.
Jean-Louis Trintignant a également dit sans détour ce qu’il pensait d’Emmanuel Macron. Selon lui :
Entre les gens qui nous gouvernent et les gens qui souffrent, il y a un fossé. Macron je pense que c’est un homme honnête mais il n’a jamais eu faim. Il n’est pas assez proche du peuple.