Ce lundi 15 avril, à 20 heures, Emmanuel Macron devait s’adresser aux Français afin d’apporter une conclusion au Grand débat national. C’était sans compter la triste actualité marquée par l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Cependant, avant cette prise de parole attendue et programmée, le psychanalyste Michel Schneider s’était d'ores et déjà penché sur le caractère du président de la République.
Il a très mal vécu d'être détesté (mais qui aime être haï ?) et surtout de ne pas être reconnu pour ses mérites.
Précise le spécialiste dans la dernière édition du Journal du Dimanche.
Emmanuel Macron "a souffert de rejet" et était "mal aimé dans sa famille"
Et selon lui, le besoin d’être aimé d’Emmanuel Macron provient de ses blessures du passé.
Apparemment mal aimé dans sa famille, il a souffert d'un rejet de la part de la bonne société locale (à Amiens) en raison de sa liaison scandaleuse avec celle qui est devenue sa femme. Ce besoin absolu de séduire par la parole et cet appel répété à la reconnaissance révèlent, sinon une faille narcissique, du moins une fragilité.
Et l’organisation du Grand débat serait une façon pour le chef de l’Etat de faire entendre sa voix plutôt qu’un moyen d’entendre les revendications des Français.
Une sorte de psychanalyste qui dirait à son patient 'Je vous écoute' en pensant 'écoutez-moi'. (…) Monopoliser la parole pendant quatre-vingt-douze-heures n'est pas un signe de force mais de faiblesse.
Ecrit Michel Schneider qui pense que l'époux de Brigitte Macron souhaite plus que tout prouver « qu'il est le meilleur de la classe politique ».