Juan Carlos, l’ancien roi d’Espagne, connaît encore des déboires avec la justice. L’ancien monarque déjà poursuivi pour corruption, vient de voir une nouvelle enquête ouverte contre lui.
Cette fois, c’est l’usage opaque de cartes de crédit liées à des comptes étrangers qui va être examiné. Le parquet anti-corruption espagnol va se concentrer sur les années ayant suivi l’abdication de Juan Carlos en 2014.
Juan Carlos n'est pas le seul concerné
Mais ce coup-ci, l’enquête concerne aussi d’autres membres de la famille royale. L’épouse de Juan Carlos, Sofia, est également visée. D’autres membres de la famille dont certains de leurs petits-enfants sont aussi soupçonnés. Le monarque actuel, Felipe VI, sa femme et leurs filles n’ont, eux, aucun soupçon pesant sur les épaules selon le site eldiario.es.
Les dépenses particulièrement étudiées ont eu lieu lors de plusieurs voyages à Londres. Pour le moment, l’enquête a réussi à lier deux individus dont un policier à la retraite aux comptes bancaires obscurs utilisés.
L'ancien roi en exil à cause de ses ennuis avec la justice
Mais les procureurs anti-corruption attendent désormais des réponses. Ils ont en effet adressé des demandes d’informations à des pays étrangers sur une possible fraude fiscale.
Cela ne fait finalement qu’une enquête de plus pour Juan Carlos qui fait face à la justice dans plusieurs affaires. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a dû quitter l’Espagne où il résidait toujours depuis 2014. Son fils, Felipe VI, lui aurait intimé de quitter le pays afin que sa mauvaise réputation ne rejaillisse pas sur l’ensemble de la monarchie espagnole. Car c’est de corruption à grande échelle qu’est soupçonné l’ancien monarque.
Il aurait en effet accepté beaucoup d’argent dans le cadre du projet de train à grande vitesse prévu en Arabie saoudite, près de 100 millions de dollars. L’ancien monarque est, depuis août, logé dans une suite à 10 000 euros la nuit dans un palace 7 étoiles d’Abu Dhabi.