Il y a près de 22 ans, le 31 août 1997, Lady Diana décédait à la suite d'un terrible accident de voiture survenu sous le pont de l'Alma, à Paris. Deux décennies plus tard, des millions d'admirateurs continuent de rendre hommage à la princesse de Galles.
Alors que ses deux fils, les princes William et Harry, se sont récemment confiés sur la douleur provoquée par cette perte soudaine, un parc à thème a de son côté décidé d'en tirer profit. Aux États-Unis, le tabloïd The National Enquirer propose en effet une attraction, qui permet aux visiteurs de revivre la mort de Lady Di.
"Il n'y aura pas de sang"
Ce vendredi 24 mai, le journal people The National Enquirer inaugure son propre parc à thème dans le Tennessee. Pour vingt dollars, les visiteurs ont la possibilité de participer à une attraction pour le moins morbide. Comme le révèlent nos confrères américains du Daily Beast, le parc propose d'immerger son public dans la soirée au cours de laquelle la princesse de Galles perdit la vie. Reconstituée à l'aide d'images de synthèse, la dernière nuit de Lady Di est diffusée, en 3D, sur un écran géant.
Face aux critiques, Robin Turner, le concepteur du projet, s'est voulu rassurant en livrant des explications laborieuses. Il a en effet déclaré :
Il n'y aura pas de sang. L'accident de voiture de Diana sera simplement présenté, par le biais d'ordinateurs.
À la suite de l'attraction, les spectateurs seront interrogés sur le décès de la princesse de Galles. Il leur sera notamment demandé s'ils adhèrent, ou non, à certaines théories du complot. Robin Turner affirme à ce sujet :
Les visiteurs seront interrogés sur ce qui, selon eux, a causé la mort de Lady Diana. Nous leur demanderons : "Pensez-vous que la famille royale est impliquée ?", ou "Pensez-vous que Lady Diana était enceinte ?" Le but de cette attraction est de simplement recueillir les opinions de chacun. Il n'y a aucun mauvais goût. Cela permet aussi aux personnes qui n'ont jamais visité Paris, d'en étudier la topographie. C'est fait de manière très professionnelle.
Une "manière très professionnelle" qui ne risque cependant pas de plaire à la famille royale britannique...