Le prince Andrew est actuellement dans la tourmente. Depuis que le scandale de l'affaire Epstein a éclaté, le nom du duc d'York figure dans les rapports d'enquête. Les enquêteurs ont pu s'apercevoir que le deuxième fils de la reine Elizabeth II était un proche de Jeffrey Epstein et qu'il aurait participé à plusieurs orgies en compagnie de jeunes filles mineures.
Et celui-ci vient d'être visé par une seconde plainte. Virgina Giuffre a porté plainte aux États-Unis contre le prince Andrew pour abus sexuels. Les faits auraient eu lieu en 2001, au domicile de Jeffrey Epstein, alors qu'elle était encore mineure.
Un homme qui voudrait se faire oublier
Bien qu'il ait fermement nié ces accusations, le prince Andrew s'est par la suite montré plutôt avare de déclarations. D'après le Mirror, sa première réaction a été de "se cacher dans un manoir" et de refuser tout contact avec les membres de la justice qui instruisent l'affaire.
Comme le rapporte The Sun, son personnel de sécurité a refoulé tous ceux qui se présentaient à son domicile pour lui remettre en main propre des documents relatifs à l'enquête. La dernière apparition publique du prince remonte à près de trois semaines. Et celui qui s'est retiré de ses engagements publics semble très bien s'en accommoder.
Une solution éphémère
En effet, le père des princesses Eugénie et Béatrice ne pourra pas toujours fuir ses responsabilités. Car même s'il se dit "détendu" face à la situation, il se pourrait bien que les répercussions soient extrêmement fâcheuses pour le prince Andrew. Si tel n'est pas déjà le cas.
L'Express.co a rapporté les propos d'Adam Klasfeld, rédacteur en chef du site Law & Crime, qui a expliqué qu'il "pourrait y avoir un jugement par défaut" si le prince refuse de coopérer :
Si Mme Giuffre demande un jugement par défaut et que le juge l'accepte, cette affaire pourrait poursuivre le prince n'importe où dans le monde (…). Beaucoup l'invitent à témoigner car il pourrait avoir une lourde peine s'il ne le fait pas.
Cependant, une autre source proche de la monarchie n'est pas du même avis. L'informateur estime plutôt que le duc d'York est confronté à un pénible dilemme :
Cela pourrait être catastrophique pour Andrew. S'il choisit de se battre et de témoigner, ses propos pourraient être rendus publics. Mais s'il choisit le silence, il pourrait être reconnu coupable par contumace. Ce qui serait désastreux pour son image.
Alors, à votre avis, le prince Andrew aura-t-il à affronter ses juges ?