Hawa C. 
En mai prochain, le prince Harry sera de passage à Londres afin de célébrer les dix ans des Invictus Games, les jeux paralympiques dédiés aux militaires et vétérans de guerre en situation de handicap. Un retour qui fait déjà beaucoup jaser, au vu des relations qu’il entretient actuellement avec ses proches, depuis son mariage avec Meghan Markle. Si son retour au Royaume-Uni sera l’occasion de revoir son père, le roi Charles III qui souffre d’un cancer, le prince Harry pourrait également profiter de son séjour pour tenter de renouer les liens avec son frère aîné, le prince William.
Depuis maintenant quatre ans, les deux frères, autrefois très soudés, sont en froid et les supposés dessous de leur querelle font les choux gras de la presse internationale. Alors que Kate Middleton a récemment annoncé qu’elle lutait elle aussi contre un cancer, beaucoup s’attendent à ce que les héritiers de la couronne d’Angleterre parviennent à se réconcilier avec les Sussex. Il se murmure d’ailleurs que le prince William et Kate Middleton auraient fait le premier pas, afin de mieux connaître Archie et Lilibeth, les deux enfants du couple rebelle. Seulement, selon certains observateurs, un rapprochement ne serait absolument pas à l’ordre du jour.
Une femme blessée ?
En effet, d’après les déclarations de Tom Quinn, Meghan Markle aurait décliné l’invitation de sa belle-famille, apparemment soutenue par son mari. "Il est hors de question que Meghan amène les enfants au Royaume-Uni. William et Kate ont suggéré que Meghan et Harry amènent les enfants et que les deux couples et leurs familles essaient de se réconcilier, mais cette suggestion ne mène à rien pour l'instant", a révélé le biographe de la famille royale.
Un avis partagé par Richard Fitzwilliams, qui estime que "Meghan a le dernier mot". Le spécialiste des Windsor a ajouté qu’il "ne fait aucun doute que Harry veut montrer qu'il est un père de famille très dévoué", mais "soupçonne que les Sussex n'agiront qu'en tandem".
Il faut dire que Meghan Markle ne garde pas un bon souvenir de sa brève expérience de princesse britannique. En janvier 2020, quelques mois après la naissance de leur fils, l’actrice à la retraite et son mari annonçaient renoncer à leurs fonctions royales et mettre le cap sur l’Amérique. Après six mois passés au Canada, ceux qui se sont passé la bague au doigt en mai 2018 ont posé leurs valises en Californie, dans le quartier huppé de Montecito.
Des sorties de route qui agacent ?
Une fois installés dans le pays de l’oncle Sam, le prince Harry et Meghan Markle ont multiplié les déclarations dans la presse, dénonçant le traitement présumé qui leur aurait été réservé depuis leur rencontre. De quoi commencer à exaspérer même leurs plus fidèles fans. Pourtant accueillis à bras ouvert aux États-Unis, les Sussex ont ensuite vu leur côte de popularité considérablement baisser. Aussi, Meghan Markle préfèrerait ne pas s’exposer à de nouvelle critiques et ne devrait pas être du voyage, toujours selon Richard Fritzwilliams :
Meghan n'est évidemment pas très enthousiaste à l'idée de se rendre en Grande-Bretagne, car elle n'est pas très populaire ici. Harry non plus, mais c'est différent pour lui. Si Meghan ne veut pas venir, on ne pourra jamais l'y obliger. Il est très peu probable que Harry vienne avec les enfants sans Meghan.
Alors, la belle-sœur de Kate Middleton finira-t-elle par changer d’avis ? Rien n’est moins sûr, si l’on en croit Tom Bower, journaliste d’investigation britannique :
Elle ne fait pas dans la réconciliation. Il faut voir le traitement épouvantable réservé à son père, à son premier mari et à bien d'autres anciens amis proches.
A expliqué l'auteur du livre La vengeance - Meghan, Harry et la guerre entre les Windsor, qui a conclu :
Elle n'aime pas le Royaume-Uni et la famille du prince Harry. Elle ne présentera aucune excuse puisque si elle accepte de le faire, cela voudrait dire qu'elle est en tort. Et Meghan Markle n'est jamais en tort.
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