Hawa C. 
Ce mercredi 20 mars 2024, le site Actu.fr révélait qu’AD Laurent, de son vrai nom Adrien Laurent, faisait l’objet d’"une plainte contre X avec constitution de partie civile pour deux faits de viols aggravés". Les faits se seraient déroulés en avril 2018, alors que le jeune homme séjournait en Australie.
D’après les déclarations de la victime présumée, qui souhaite garder l’anonymat, elle aurait fait la connaissance d’Adrien dans une boite de nuit, avant qu’ils n’entament une liaison d’une dizaine de jours. Seulement, lors de leur première nuit ensemble, le jeune homme l'aurait forcé à avoir un rapport sexuel sans préservatif. Ce que cette dernière aurait catégoriquement refusé, en vain. Adrien serait parvenu à ses fins sans son consentement et lui aurait également imposé un rapport forcé par voie bucco-génitale.
L’avocat de la plaignante monte au créneau
Alors qu’Adrien a, dans un premier temps, refusé de répondre aux sollicitations de la presse, l’avocat de la plaignante a pris la parole ce jeudi 21 mars 2024. L’occasion pour l’homme de loi de revenir un peu plus en détails sur cette affaire qui agite les réseaux sociaux. Selon Jean-Christophe Basson-Larbi, sa cliente "dénonce des faits de viols aggravés particulièrement sauvages, qui auraient été commis en Australie courant 2018 à deux reprises, par M. Adrien Laurent dit "AD Laurent", sur une jeune Française qui souhaite garder l’anonymat et qui réserve ses déclarations à la justice française".
Et d’ajouter :
Cette jeune femme dénonce des faits précis et circonstanciés, qui sont confirmés par différents témoignages ainsi que de nombreux éléments médicaux, qui corroborent l’ensemble de ses déclarations et attestent d’un traumatisme et de préjudices physiques et psychologiques particulièrement importants qui ont mis et qui mettent encore sa santé à l’épreuve et sa vie en péril.
Quelques heures plus tard, AD Laurent est sorti du silence, pour livrer sa version des faits. Et celui qui s'est fait connaître dans l'émission Garde à vous, sur M6, semble totalement serein malgré les accusations qui pèsent sur lui. Sur son compte Instagram, le Parisien a publié plusieurs stories, dans lesquelles il s’affiche plutôt confiant :
Je ne savais pas que j’avais eu une petite amie pendant dix jours en Australie. La pupuce en question, tu peux te manifester stp ? Ton identité n’a toujours pas été révélée.
A-t-il écrit, avant d’affirmer que « le réel problème, c’est que ce genre de filles décrédibilise le vrai combat sur les vraies agressions sexuelles et le harcèlement que peuvent subir les femmes ».
C’est tellement triste.
A-t-il déploré.
"Ce n’est pas dans mes principes"
AD Laurent a visiblement voulu prendre un peu de recul avant de réagir. Après sa série de stories sur Instagram, l’ex d’Elsa Dasc s’est exprimé face caméra, pour nier en bloc les faits qui lui sont reprochés :
Alors, je ne vais pas vous mentir, je m’attendais à des attaques. Des attaques de ce genre-là, non, parce que pour tous ceux qui me connaissent… Agresser des filles, manipuler des filles et forcer des filles à faire quoi que ce soit, ce n’est pas dans mes principes ni mes valeurs. Je n’ai pas besoin de ça.
A-t-il déclaré, avant de rappeler qu’il "condamne tellement ce genre de comportement" qu’il en est obligé à devoir blâmer son accusatrice, qui "décrédibilise tout le combat des personnes qui se font harceler et des femmes qui se font agresser au quotidien". "C’est un sujet tellement grave et tellement à prendre au sérieux que c’est pour ça que j’en veux terriblement à cette femme (…) qui balance des accusations sur moi qui ne sont pas vraies", poursuit-il.
Se disant "révolté", Adrien a fait savoir qu’il prenait cette affaire très au sérieux. S’il reconnaît avoir vécu quelques semaines en Australie en 2018 lors d’un échange ERASMUS, il n’aurait en revanche aucun souvenir de s’être mis en couple durant son séjour :
Dans un premier temps, j’adorerais avoir l’identité de cette personne (…). Alors oui, j’ai été en Australie en 2018 pour mon stage ERASMUS mais je ne me souviens pas du tout avoir eu une copine là-bas, pendant une dizaine de jours. Au contraire, j’ai vécu ma meilleure vie de célibataire.
Par la suite, l’ancien candidat de télé-réalité reconverti dans l’industrie du X est revenu sur le motif de la plainte dont il fait l’objet :
C’est une plainte contre X, désignant Adrien Laurent. C’est comme si tu vas dans une boulangerie, tu demandes un sandwich au beurre, sans beurre. Ça n’a aucun sens. C’est délirant.
Pour finir, AD Laurent a évoqué ses rapports avec ses parents, dont il a toujours "été très proches" et qui "sont là tout le temps pour {lui} inculquer de bonnes valeurs et de bons principes", malgré le métier qu’il a choisi d’exercer. Il s’est également dit victime de sa notoriété, impuissant face à la supposée jalousie des anonymes.