Ils s’appellent Julien Tanti, Jazz Correia, Benjamin Samat ou encore Maddy Burciaga ! Autant de stars de la télé-réalité reconverties en influenceurs sur les réseaux sociaux et qui vantent les mérites de marques issues du dropshipping.

A la manière du téléshopping, leurs stories et feed Instagram sont inondés de placements de produits en tous genres. Des produits soi-disant « miraculeux » qui séduisent leur audience composée en grande partie de jeunes abonnés.

Dropshipping abusif et publicité mensongère ?

Très remontés contre les pratiques mensongères des influenceurs, les internautes ne laissent plus rien passer sur la toile. D’ailleurs de plus en plus de comptes fleurissent sur Instagram et Twitter afin de mettre en lumière le manque de transparence des marques mises à l’honneur.

Pire encore, ces comptes se sont aperçus que la plupart des produits dont les starlettes du petit écran font régulièrement la promotion viennent de sites e-commerce chinois comme AliExpress. Des produits revendus beaucoup plus cher que leur prix initial.

Autre fait marquant : ces marques vont même jusqu'à reprendre les mêmes visuels que sur AliExpress en y apposant leur logo. A l’instar de Maddy Burciaga et de sa marque Mlips comme vous pouvez le constater ci-dessous...

D’ailleurs, sachez que la youtubeuse Gaelle Garcia Diaz, spécialisée dans le décryptage beauté a carrément refusé de tester la marque de Maddy tant celle-ci lui semble sans intérêt…

Benjamin Samat et Maddy Burciaga : baptisés "BenjiExpress" et "MaddiExpress" par les internautes

Autre scandale, après l’affaire liée à la Fondation Brigitte Bardot, Maddy attire à nouveau l’attention en proposant cette fois-ci des faux livres en guise de décoration… Une honte selon les internautes, choqués de cette initiative qui fait la part belle à la "culture du vide". D'ailleurs, sachez que la demoiselle s'expose à une grosse amende et plusieurs années de prison selon les Maître Roland Perez interrogé par StarMag.

Les internautes ont donc trouvé un nouveau surnom à la jeune femme comme vous pouvez le constater dans la publication du compte @lesdropshippeurs :

C’est le cas également de Benjamin Samat qui affirme avoir travaillé 9 mois sur sa nouvelle marque de bijoux baptisée Kyron avec son ami Nicolas Ferrero. Comme vous pouvez le constater ci-dessous, selon les internautes, les modèles auraient tout simplement été commandés sur AliExpress également...

Vous l'aurez compris, même si le dropshipping reste une pratique "légale", elle n'est pas pour autant "éthique", surtout envers une jeune communauté. Une communauté et donc une influence que les candidats mettent au profit de marques. Des marques qui proposent des produits bien souvent disponibles sur des plateformes de vente en ligne comme Alibaba, AliExpress ou Wish, pour des sommes beaucoup moins élevées. D'où le sentiment de certains consommateurs d'avoir été « arnaqués ».

Pour l'heure, on vous invite également à découvrir notre article sur les pires placements de produits des candidats de télé-réalité.

Qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà été victime d’un placement de produit frauduleux ? Donnez-nous votre avis en commentaires.