Depuis son lancement le 11 novembre dernier, Frenchie Shore suscite la polémique. Disponible sur Paramount+ et MTV, l’émission produite par Arthur n’a rien à voir avec les anciens programmes de télé-réalité auxquels étaient habitués les téléspectateurs.
Car dans Frenchie Shore, la censure n’est pas de mise et rien n’est édulcoré. Eh oui, il faut le dire, les dix candidats retenus au casting n’ont pas froid aux yeux et se sont lâchés tout le temps du tournage. Parmi ces derniers figure Kara, qui s’est rapidement démarquée du petit groupe. La jeune femme, qui a répliqué au tacle de Sarah Fraisou, a eu un coup de cœur pour Tristan, qui de son côté, a bien du mal à se décider entre elle et Julie.
Reçue récemment chez Sam Zirah, Kara a bien voulu évoquer son passé de "michtonneuse", comme elle le dit elle-même : "J’ai eu des mecs lambda, j’ai eu des mecs du gouvernement, des ministres, des ministres étrangers, j’ai eu de tout", a-t-elle révélé. Et d’expliquer que c’est grâce à son travail dans le luxe qu’elle a pu faire toutes ces rencontres dans le milieu politique :
Je travaillais dans de beaux endroits, je travaillais dans le luxe donc je rencontrais du beau monde mais acheter ses propres trucs, c’était un peu chiant. J’étais dans des endroits où j’avais l’occasion de rencontrer des mecs qui était intéressés et qui voulaient me choyer, me chouchouter, donc avec plaisir. Ils n’étaient pas français, certains sont sûrement connus, je ne sais pas. Je ne sais pas si vous vous intéressez à la politique des autres pays mais peut-être que vous les connaissez.
Kara, une femme intéressée ?
Lancée dans ses déclarations, celle qui s’est crêpée le chignon avec Ouryel dès le premier épisode a développé un peu plus :
Je passais un bon moment avec des hommes, on allait au resto, on faisait des sorties en public, parfois ils m'emmenaient, ils avaient des amis à leurs côtés et ils me faisaient des cadeaux. Parce que je disais que j'avais besoin de ça, ils me l'offraient. Si je vois que tu ne va pas me l'offrir ou si je vois que ça me mène à rien, je passe au suivant…
La jeune femme de 24 ans, qui préfère apparemment les hommes d’âge mûr, a fini par ajouter que l’âge de ses prétendants se situait autour de la trentaine, la quarantaine voire la cinquantaine.
Malgré son clash avec Ouryel, Kara est devenue très proche de la pétillante blonde et leur amitié a perduré à l’extérieur. Les deux candidates n’ont d’ailleurs pas hésité à dévoiler leur salaire, dont le montant aurait été correct, mais pas non plus mirobolant : "C’est comme dans toutes les émissions. Quand tu es une personne qui n'est pas connue, tu n'es pas payé des mille et des cents mais on n'a pas à se plaindre", a confié Ouryel, qui n’a aucun regret :
On a kiffé l'expérience. Par rapport aux autres, on était nouveaux et on a été relativement bien payés.
Des propos confirmés par Kara, qui a enchaîné : "Par rapport aux autres, on était nouveaux et on a été relativement bien payés".
Un concept qui divise
Devenu rapidement un véritable phénomène, Frenchie Store divise cependant le public. Si certains suivent avec assiduité les aventures d’Ouryel, Kara, Melvin ou bien Théo, d’autres jugent l’émission bien trop sulfureuse pour le petit écran, malgré sa diffusion à une heure tardive sur des chaînes payantes.
L’ARCOM a ainsi reçu des centaines de plaintes, émanant de téléspectateurs choqués des images qu’ils ont pu voir. Et le dernier épisode les aura certainement confortés dans leur avis. En effet, ce dimanche 10 décembre, une séquence bien particulière a suscité un tollé sur les réseaux sociaux et poussé l'un des candidats mis en cause à faire son mea culpa sur la Toile.
En dépit des critiques, Frenchie Shore, qui pourrait bien connaître une nouvelle saison, assume totalement son côté trash :
C’est du 24h/24, sauf le dimanche où on a un jour off. Mais sinon, du lundi au samedi, c’est filmé jour et nuit. Qu’on boive, qu’on pleure, qu’on ba*se… Tout est filmé et diffusé.
Déclarait Ouryel au cours d’une interview à Purebreak.
La Lyonnaise a toutefois admis que "le programme cible une tranche de personnes en particulier" et "n'est pas pour tout le monde".