Jean-Édouard Lipa était ce matin l'invité de Jean-Marc Morandini. L'ancien candidat de la première émission de télé-réalité française est revenu sur sa publication Instagram du 16 août dernier, dans laquelle il révélait souffrir d'un double anévrisme à la jambe gauche. Il a expliqué sur le plateau de l'émission Morandini Live :
J'ai un double anévrisme, le sang qui a coagulé est allé boucher deux artères. (…) Je suis parachutiste. C'est suite à un atterrissage assez lourd sur mes deux jambes. Pendant 24h, j'avais ma jambe qui ne fonctionnait quasiment plus. Je ne pouvais plus rien faire avec. Le lendemain matin, je ressaute et je vois que ma jambe refonctionne. Je suis allée faire une radio et le radiologue me dit : "C'est tellement énorme que je n'arrive pas à savoir ce que c'est.
Une lourde opération
L'ancien coup de cœur de Loana Petrucciani a ajouté avoir fait une IRM qui a permis de déceler une tâche de 10 centimètres. Il précise :
Normalement, un anévrisme c'est 3, 4 centimètres. Le chirurgien m'a dit qu'il ne pouvait pas l'enlever dans son intégralité (…). Je serai opéré le 25 septembre. Mon médecin n'était pas très chaud pour que je parte en vacances.
Jean-Édouard est actuellement sous traitement et prend des médicaments pour fluidifier son sang afin d'empêcher que la dernière artère se bouche :
Si la dernière artère se bouche, il faut vite appeler le SAMU parce qu'on risque que la jambe ne soit plus alimentée en sang et l'amputation.
Celui qui évolue désormais en tant que DJ a indiqué que l'opération durerait 6 heures. Il sera ensuite convalescent pendant 10 jours à l'hôpital et devra faire de la rééducation pour pouvoir remarcher normalement.
Un problème héréditaire
Le papa d'une petite Victoire, née en 2017, a confié que sa grand-mère avait également été victime d'un anévrisme qui lui avait coûté la vie :
C'est assez rare pour des gens de mon âge. Le chirurgien a regardé et m'a dit que ça fait au minimum 10 ans que je l'avais dans la jambe. Les anévrismes, c'est une maladie insidieuse. Le jour où on s'en rend compte, c'est malheureusement trop tard. Ma grand-mère paternelle en est morte du même (anévrisme), au même endroit.
Jean-Édouard est capable de marcher à peu près normalement, même s'il a avoué parfois ressentir "la jambe froide" et "ne pas se rendre compte de ce qu'il {a}". Il a ajouté avoir "un œuf" derrière le genou" et "sentir les battements de {son} cœur dans {son} artère. S'il préfère relativiser et semble évoquer cette situation avec détachement, il reconnaît néanmoins être effrayé par l'anesthésie générale.
Mais il peut compter sur le soutien de sa famille, notamment sur celui de Déborah Bruni, sa compagne depuis 2015 et la maman de leur petite fille.