Julien Tanti a enchaîné les petits boulots avant de se faire connaître du grand public sur W9, dans la saison des Marseillais à Miami. Une aventure à laquelle il a participé avec son meilleur ami de l’époque, Thibault Garcia. Les téléspectateurs ont également pu faire la connaissance de Paga, Stéphanie Durant ou encore Antonin Portal. L'engouement sera tel qu’ils remplaceront définitivement Les Ch'tis, à l’origine du lancement de l’émission, en 2012.

Alors qu'il s'était imposé comme le leader du groupe, Antonin a été contraint de quitter le milieu qui l'a fait connaître après s'être brouillé avec ses collègues. Des années plus tard, au cours de diverses interviews, celui qui vient de devenir papa révélait qu’il avait été volontairement écarté à la demande de Kevin Guedj et Carla Moreau, qui ont pourtant intégré le casting grâce à lui.

Par la suite, Julien a pris la relève, élu chef de famille à l’unanimité lors de toutes les saisons du Cross et s’autoproclamant roi des problèmes. Cependant, le Marseillais vient de faire profil bas après avoir été appréhendé par les autorités.

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Julien Tanti @ Instagram

Une activité hautement réglementée

Comme la plupart de ses collègues, Julien est également influenceur et donc très actif sur les réseaux sociaux. Une activité extrêmement rentable puisque d’après les informations de Bastos, le mari de Manon Marsault serait le "numéro 1" des influenceurs les mieux rémunérés sur TikTok. Cependant, ces derniers sont désormais soumis à des règles strictes depuis que la France est devenu le premier pays à encadrer le métier d’influenceur, après les actions de Booba à l’encontre de Magali Berdah. Et les autorités n’hésitent pas à sanctionner.

Aussi, après enquête, la Répression des fraudes (DGCCRF) a estimé que Julien "a diffusé, sur ses réseaux sociaux, des publicités pour des services financiers de copy-trading et d’investissement dans l’or de nature à tromper le consommateur". Le candidat de télé-réalité aurait également allégué "de faux gains", affirmé "faussement avoir été utilisateur de ces services" et omis "de mentionner leur nature commerciale", alors qu’il s’agissait d’un partenariat rémunéré.

Julien a accepté de passer un accord transactionnel avec la justice, validé par le procureur de la République de Paris, en plus de régler une amende dont le montant n’a pas été dévoilé. Il a aussi été tenu de relayer la sanction sur ses réseaux sociaux, accompagnée du logo de la DGCCRF. Enfin, l’accord prévoyait qu’il doive "produire et diffuser une vidéo de mise en garde contre les placements financiers risqués et les promesses d’enrichissement faciles". Chose qu’il a faite ce lundi 10 mars 2025.

Je vais vous parler du trading. C’est risqué, ce n’est pas un jeu, (…) ce n’est pas de la magie. (…) Conseiller sur les réseaux sans rien n’y comprendre, c’est comme jouer à la roulette russe avec votre argent et vous pouvez tout perdre. Des promesses d’enrichissement faciles et rapides (…) en une semaine… Méfiez-vous, les fratés, ça sent pas bon. Ces trucs-là, ce sont souvent des arnaques. Si c’était aussi simple, on serait tous millionnaires, voire milliardaires.

A-t-il déclaré à ses plus de 8 millions d'abonnés.

Les autorités à l’affût

Avant de mettre en ligne ces publications, Julien Tanti a partagé une vidéo de son avocat, Me Daniel Barrionuevo. Ce dernier a expliqué que son client "étant précurseur, des erreurs ont pu être commises" et assure qu’il "a pris ses responsabilités" en passant cet accord transactionnel. Comme stratégie de défense, l’homme de loi a plaidé ce qu’il estime être une complexité législative, rappelant que "plus de 1000 lois ont été promulguées en France" depuis 2013.

De son côté, la DGCCRF "constate une recrudescence d’arnaques sur les réseaux sociaux, dont sont victimes de plus en plus de consommateurs qui répondent à des propositions d’investissement en matière de placements financiers".