Le petit monde des influenceurs issus de la télé-réalité connaît en ce moment une zone de turbulences. Depuis quelques semaines, des candidats, comme Sarah Fraisou ou Adixia Romaniello, commencent à se soucier du sérieux des marques avec lesquelles ils collaborent ou de la qualité des produits dont ils font la promotion.
Et contre toute attente, le rappeur Booba s'est imposé comme le grand défenseur des internautes qui se sont fait arnaquer en se fiant aux "bons plans" de certains candidats peu regardants sur leurs placements de produits. C'est donc tout naturellement qu'il s'en est pris à Magali Berdah, qui représente la plupart des stars de la télé-réalité via son agence, Shauna Events.
Booba et Magali Berdah se livrent depuis une véritable guerre sur les réseaux sociaux et chacun a porté plainte l'un contre l'autre.
Un documentaire à charge ?
Il y a quelques jours, Magali Berdah s'est défendue sur le plateau de Touche pas à mon poste. Et le buzz orchestré par Booba n'a pas échappé aux journalistes de France 2, qui ont décidé d'évoquer le sujet dans le dernier numéro de Complément d'enquête.
Pour l'occasion, Milla Jasmine a accepté de participer à l'émission. Un choix que regrette amèrement celle qui a été découverte dans Les Princes de l'Amour 3, qui s'est retrouvée au pied du mur après avoir assuré à Tristan Waleckx qu'elle n'avait jamais fait la promotion d'une marque qui vend de la contrefaçon. Après que le journaliste lui a prouvé le contraire en lui faisant écouter l'une de ses stories, Milla s'est alors dédouanée en remettant la faute sur Magali Berdah.
Milla Jasmine flouée ?
Quelques heures après la diffusion du reportage, dans lequel elle se dit être millionnaire, la femme de Lorenzo a pris la parole sur les réseaux sociaux pour faire part de son indignation : "J'ai attendu de voir le reportage en entier avant de m'exprimer. Le teaser m'avait déjà choquée, tant mon image avait été manipulée, des audios coupés et montés dans le but de prendre une direction très orientée". Et de dénoncer "la présentation de {son} portrait catastrophique" :
En tant que femme, j'ai été rabaissée et humiliée.
Celle qui n'aura fait qu'une courte apparition dans Les Cinquante estime avoir été piégée, bien qu'elle ait "toujours assumé son passé" :
Mais ressortir des photos de moi 10 ans en arrière, comme si je n'avais pas évolué, c'est pitoyable. C'était sans rapport avec le reportage mais avait pour unique but de me nuire avant même de prendre la parole. Le tournage a été réalisé fin mars, début avril. Bien avant que toute cette polémique autour des influenceurs ne commence. Nous avons tourné plusieurs heures, parlé d'énormément de choses ainsi que de mon parcours, du métier d'influenceur et regardez ce qu'il en est ressorti.
Dépitée, la jeune femme de 33 ans aurait fait parvenir un courrier de son avocat à la production pour que son passage ne soit finalement pas diffusé, selon Le Parisien. Et pour cause. On lui aurait "menti sur le nom de l'émission pour qu'{elle} accepte de tourner" :
Me concernant, le reportage devait, soi-disant, parler du quotidien des influenceurs, de succès story… Mais il est focalisé sur mon passé, sur des arnaques que je n'ai pas commises et une vie exubérante à Dubaï. J'ai été dupée par une équipe qui s'est fait passer pour des gens bienveillants, qui a profité de ma naïveté et de ma générosité pour sortir les images et les audios de leur contexte six mois après. Dans le but de les utiliser contre moi et d'alimenter cette guerre contre les influenceurs.
Qu'en pensez-vous ? Milla Jasmine, victime du revers de la médaille ?