Simon Castaldi évoque la baisse des salaires des candidats de télé-réalité : "Faut arrêter de croire…"

C'est en 2020, dans Les Princes et Les Princesses de l'Amour 8, que Simon Castaldi s’est fait connaître du grand public, avant d’enchaîner les programmes. Les téléspectateurs l'ont retrouvé dans Objectif Reste du Monde, le cross des Marseillais ou bien Les Apprentis Aventuriers 5. Plus récemment, il a participé au tournage des Apprentis Champions, une nouvelle émission de W9 ayant pour thème Les Jeux olympiques.

En seulement quatre ans, Simon a donc su rapidement s'imposer parmi les "anciens". Cependant, le fils de Benjamin Castaldi a expliqué qu’il ne se voyait pas faire de la télé :

J'ai commencé très tôt. On m'a proposé Les Princes de l'amour, j'avais 20 ans. J'étais en études sport business après mon bac. Il y a eu le Covid ! Moi, de base, je ne voulais pas faire de la télé-réalité, ce n’était pas mon rêve. Je vais être franc, je n’ai jamais été fan de télé.

Confiait-il au cours d’un entretien accordé à Télépro.

Pourtant, en 2022, Simon expliquait que c’est grâce à son ascendance qu’il a pu figurer au casting de sa première émission, même s’il estime désormais qu’il ne doit sa réussite qu’à lui-même : "J’ai fait cette émission (LPDLA8, NDLR) grâce à mon nom. (…) Le piston n'est pas une honte", assumait-il. Par la suite, Magali Berdah a pris le relais et lui a fait rencontrer les producteurs d’Objectif Reste du Monde :

J'ai passé un casting comme tout le monde et j'ai su prendre ma chance. J'ai saisi la perche qu'on m'a tendue. Je pense avoir fait mes preuves.

S'était-il défendu.

Un concept qui s’essouffle ?

Simon était récemment reçu sur la chaîne YouTube de Laura Lempika. L’occasion pour le jeune homme d’évoquer la baisse des salaires des candidats de télé-réalité. Si auparavant, les stars de programme pouvaient négocier des sommes mirobolantes, ce ne serait plus le cas à l'heure actuelle :

Si c’est pour l’argent que tu veux faire ça, crois-moi, il n’y a plus beaucoup d’argent en télé. Tu vas faire un tournage et tu vas (déchanter, NDLR).

A-t-il répondu à une internaute, visiblement intéressée par le milieu.

Et d’ajouter qu’"il faut arrêter de croire qu’on prend 50 000 euros en un tournage" :

Tout dépend de ce que tu fais à côté de la télé. (…) Si tu fais les choses bien, que tu travailles ton image, que tu fais des projets, oui, tu peux gagner de l’argent.

A-t-il tenu à préciser.

Simon Castaldi et Laura Lempika se sont ensuite épanchés sur leur statut de "personnalité publique", qui apparemment, ce serait pas toujours des plus plaisants : "On n’est pas des stars mais on a tous les inconvénients", a lancé l’ex de Nikola Lozina. Ce qu’a approuvé le chéri de Cassandra Jullia :

On a la vie de star mais que côté sombre : les bad buzz, les polémiques, etc...

La fin d’un phénomène ?

Plus de vingt ans après le lancement de Loft Story, sur M6, serait-ce bientôt la fin de la télé-réalité en France ? Ces dernières années, certains programmes du genre ont créé la polémique, quand les candidats n’étaient pas parfois à l’origine de bad buzz sur les réseaux sociaux. En outre, les téléspectateurs ont souvent dénoncé des séquences montées de toutes pièces afin de faire de l’audimat sinon le manque de naturel des nouvelles recrues, motivées par le seul désir d'augmenter leur popularité sur les réseaux sociaux. Car la plupart de candidats de télé-réalité mènent en parallèle une carrière d'influenceur.

Mais leur business en a pris une sacré coup en 2022, lorsque Booba s'en est pris à ceux qu'ils surnomment les "influvoleurs" et à Magali Berdah. L'affaire a été portée devant la justice et la femme d'affaires de 42 ans a vu nombre de ses petits poulains lui tourner le dos. En mai dernier, on apprenait que Milla Jasmine et Maeva Ghennam avaient déposé plainte contre la femme de Stéphane Teboul, lui réclamant des milliers d'euros.