Quel ancien candidat de télé-réalité se cache derrière cette gigantesque escroquerie ? France Bleu vient de révéler que quatre toulousains, dont une starlette des programmes TV, avaient détourné la somme de 900 000 euros. Victime de cette arnaque, la Caisse d'Epargne Midi-Pyrénées a porté plainte. Les habitants du Mirail ont été jugés le 2 février dernier et ont été placés sous contrôle judiciaire.

Un plan bien rôdé

Entre 2013 et 2014, quatre jeunes toulousains ont mis au point une arnaque qu'ils pensaient infaillible. Profitant d'une faille de sécurité dans le contrôle de validité des chèques, ils ont eu l'idée de monter un stratagème destiné à les enrichir.

Après avoir rémunéré quelques centaines d'euros 25 prête-noms afin qu'ils ouvrent un compte dans cette agence, ils ont crédité les comptes avec des chèques volés puis fait des virement internet sur 48 "comptes relais". Ensuite, ils se déplaçaient au guichet afin de retirer l'argent en espèce.

Si le plan fonctionnait à merveille et a permis aux malfaiteurs de détourner un peu moins d'un million d'euros, ils ont commis une bourde de taille. En effet, les jeunes gens se sont filmés sur Facebook en train d'exhiber de nombreux chèques volés.

 La Caisse d'Epargne Midi-Pyrénées escroquée par un ancien candidat de télé-réalité @MaxPPP
La Caisse d'Epargne Midi-Pyrénées escroquée par un ancien candidat de télé-réalité @MaxPPP

L'ex-candidat de télé-réalité s'est servi de sa notoriété

Conscient que sa notoriété était un gage de confiance, l'ex-candidat de télé-réalité a recruté lui-même les personnes qui ont créé des comptes à la Caisse d'Epargne Midi-Pyrénées. Pour le moment, son identité n'a pas encore été dévoilée, mais les prochains jours pourraient amener leur lot de révélations.

L'argent volé à financé l'achat d'une pizzeria

Amis, les quatre malfaiteurs n'ont pas dilapidé leur butin de manière inappropriée. Les 900 000 euros ont servi à l'achat d'un local commercial à Paris. Le but ? La création d'une pizzeria qu'ils souhaitaient probablement gérer ensemble. Un rêve qui ne deviendra jamais réalité puisque les toulousains sont actuellement placés sous contrôle judiciaire. Ils ont également effectué de la détention provisoire.