Depuis l'arrestation de Christian Quesada pour "corruption de mineurs" et "détention et diffusion d'images pédopornographiques", les révélations s’enchaînent. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette terrible affaire fait couler beaucoup d'encre.
Alors que l'ancien candidat des 12 coups de midi est aujourd'hui derrière les barreaux, Christophe Rode, le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, a accordé une interview aux journalistes de Touche pas à mon poste. Ainsi, il a révélé de nouveaux détails accablants sur l'enquête.
Christophe Rode est d'abord revenu sur l'arrestation de Christian Quesada :
Il n'a pas eu beaucoup de difficultés à avouer les faits. Il a d'autant moins de difficultés à les avouer que les preuves étaient là. Les consultations sur son ordinateur étaient des preuves matérielles qu'il ne pouvait pas contester. Et donc il a admis les faits sans trop de difficultés.
En effet, les enquêteurs ont ainsi révélé que l'ancien candidat des 12 coups de midi possédé dans son ordinateur " plusieurs milliers d'images" qui n'ont "pas toutes de la même gravité".
Christophe Rode poursuit :
Mais il y a des images où ce sont des viols d'enfants de moins de 10 ans qui sont photographiés et qui sont ensuite diffusées à des personnes qui se complaisent devant ce type d'images.
"Il faut le protéger, y compris contre lui-même"
Le travail des enquêteurs va maintenant être de déterminer si Christian Quesada faisait partie d'un réseau pédophile "organisé et structuré". Quant à l'ancien candidat, il a été placé à l'isolement. Christophe Rode a ainsi expliqué que l'engouement médiatique autour de cette affaire pouvait le "plonger dans une profonde dépression", voire lui donner des envies suicidaires.
Et de conclure :
Ça pourrait l'amener à avoir des gestes irréversibles. Il convient, quoiqu'il ait pu faire et quoiqu'on puisse lui reprocher, de ne pas oublier qu'il s'agit d'un homme. Il faut le protéger, y compris contre lui-même.