Plus besoin de la présenter, Aya Nakamura c’est la chanteuse populaire du moment avec des titres entêtants comme Djaja, Copines ou encore Pookie. La jeune femme de 23 ans a su s’imposer comme l’artiste à suivre et a même eu droit à une interview pour Le Parisien.
C’est d’ailleurs à nos confrères qu’elle a fait d’incroyables confidences. Le 21 avril dernier, Aya Nakamura s’est produite au Printemps de Bourges où l’accueil du public a été formidable.
C'était mon premier festival et j'appréhendais, je ne vais pas mentir. Mais dès la première chanson, j'avais l'impression que le public kiffait plus que moi (rires). Je viens de commencer la tournée, et les fans sont très réceptifs.
Malheureusement, tout n’a pas toujours été aussi facile pour celle qui se réjouit d’être « une meuf qui parle aux meufs ».
Aya Nakamura sous le feu des critiques et remarques déplacées
Qualifiée de rappeuse par ceux qui n’écoutent pas sa musique, Aya Nakamura revient en premier lieu sur ce cliché. En effet, sous prétexte qu’elle est « une renoi qui vient des quartiers », elle ferait donc du rap.
Mais les aberrations ne s’arrêtent malheureusement pas là pour la jeune femme. Certains, ne pouvant admettre qu’elle doit son succès à elle-même, se permettent des remarques sexistes.
Certains me demandent avec qui j'ai couché pour en arriver là. La musique, c'est mon métier, c'est toute ma vie, j'écris tous les jours. Je travaille beaucoup depuis cinq ans. Comme d'autres artistes masculins. Mais c'est plus difficile, car je suis une femme noire. Pour certains, si j'avais été plus claire de peau, j'aurais pu avoir du succès plus vite. Rien que de mentionner ce détail, c'est hallucinant. Cela a été plus dur.
Ce sont de graves accusations qu’a dû encaisser Aya Nakamura qui, de plus, se retrouve souvent victime de racisme.
On m'a proposé dans des shootings de faire la « Queen africaine ». C'est quoi encore, ce cliché ? Je ne veux pas véhiculer une fausse image, j'ai grandi dans la street. Cela passera peut-être avec le temps.
Une vie privée mise à rude épreuve
Autre souci rencontré par la chanteuse : le fait que sa vie privée ne le soit plus vraiment. Difficile depuis son succès fulgurant de passer incognito.
Hier, je suis allée me faire une manucure dans un salon à Noisy, où je vais depuis un an tranquillement. Une cliente me demande une photo pour sa fille. Moi, j'étais en pantoufles, claquettes, pas maquillée, j'avais des boutons, j'étais pas là pour faire la belle, je refuse, et là, je deviens le sujet de conversation de tout le salon. D'un coup, tout le monde te pose des questions sur des rumeurs bidons, te conseille sur ta musique comme s'ils étaient des directeurs artistiques d'une maison de disques. Je ne pourrai plus y aller, c'est dommage, car je l'aimais bien.
Que pensez-vous des confidences d’Aya Nakamura ?