Sébastien Cauet est au cœur d’une affaire qui pourrait bien mettre un terme à sa carrière. En novembre dernier, des rumeurs à propos de son prétendu comportement plus que déplacé envers la gent féminine ont commencé à circuler sur la Toile.

Finalement, après avoir balancé des captures d’écran de ses échanges présumés avec Cauet, Julie, une jeune femme de 25 ans, a porté plainte pour "viol sur mineur de moins de 15 ans ou plus" et "viol". Elle affirme que l’animateur l’aurait forcée à lui faire une fellation en 2014, alors qu’elle était âgée de 16 ans, puis une seconde fois en 2022.

Une enquête a alors été ouverte par le parquet de Bourg-en-Bresse, avant d’être confiée à la brigade de protection des mineurs de la direction générale de la police judiciaire de Paris. Car Cauet a ensuite fait l’objet de deux nouvelles plaintes pour viol et agression sexuelle.

Cauet contre-attaque

Via un communiqué, Cauet a nié en bloc les faits qui sont reprochés et a lui aussi saisi la justice. Il a ainsi d’abord déposé plainte pour "tentative d’extorsion de fonds en bande organisée, dénonciation calomnieuse et faux et usage contre personnes non dénommées", puis pour "dénonciation calomnieuse" quelques jours plus tard.

Le 10 décembre dernier, c’est sur le plateau de BFMTV que le père de famille a bien voulu revenir sur toute cette affaire et s'est dit "dévasté" : "Je subis ces attaques et ces accusations pour lesquelles je suis évidemment complètement innocent", a-t-il déclaré. Et d’ajouter :

Je pensais que j’avais vécu le plus dur. Je suis en train de vivre le plus dur, c’est terrible d’être accusé de ce genre de choses. Il n’y a pas pire.

Nathalie Dartois, qui partage la vie de Cauet depuis maintenant un peu plus de deux ans, avait également pris la parole sur le plateau de Touche pas à mon poste et a révélé que son compagnon avait songé au pire lorsque le scandale a éclaté au grand jour. Et les dernières révélations du Parisien ne devraient pas réconforter celui qui a été écarté de NRJ.

Une quatrième victime présumée

En effet, ce vendredi 15 décembre 2023, le quotidien a relayé le témoignage d’une quatrième plaignante. Prénommée Mathilde et âgée d’une quarantaine d’années, celle-ci a porté plainte contre Cauet pour agression sexuelle, ce mercredi 13 décembre 2023. Son avocate, Anne-Claire Le Jeune, a confié qu’elle avait été entendue par la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris.

Au cours de son audition, Mathilde a évoqué des faits qui se seraient produits en 1997. À l’époque, âgée de 18 ans, elle avait pris l’habitude d’assister à la matinale de Skyrock, animée par Cauet de 1995 à 1997. Et sa présence régulière a fini par se faire remarquer :

Peu à peu, je me suis mise à aller assister à l’émission. J’y allais régulièrement, ma sœur est venue quelques fois. C’était une sorte de rêve d’ado.

A-t-elle expliqué.

Mais tout aurait basculé le jour où Cauet lui aurait proposé de la déposer en voiture sur son lieu de travail. Ce que Mathilde s’est empressée d’accepter, sans aucune arrière-pensée : "J’ai vraiment pris ça comme une initiative de sympathie, il n’y avait jamais eu aucun rapprochement entre nous", a-t-elle précisé. Mais une fois tous deux installés dans "la grosse berline noire ou bleu foncé", les choses auraient pris une autre tournure :

Avant même qu’on ait démarré, il a sorti son sexe de son pantalon. Il m’a dit : "T’as pas envie de l’embrasser ?". J’étais très choquée, je n’avais jamais fait ça de ma vie et en plus, il ne me plaisait pas du tout. Je n’ai rien fait, je ne sais pas comment mais j’ai refusé. Il a remis son sexe dans son pantalon et on est partis. Il ne m’a pas forcée, il n’a pas insisté et il m’a déposée au boulot.

S’est-elle souvenue.

En 2021, Mathilde avait déjà contacté Le Parisien pour raconter son histoire mais avait finalement fait machine arrière. Toutefois, en décembre 2022, elle avait directement interpellé l'animateur de 51 ans sur son compte Twitter, récemment devenu X : "Des publications toujours en ligne", comme l’indique le journal local.

Sébastien Cauet reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.